« Les préparatifs des dossiers pour l’investiture du président de transition, le capitaine Amadou Haya Sanogo sont en cours et la date vous sera communiquée en temps opportun », a annoncé vendredi lors d’un énième meeting, Pérignama Sylla de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam). Face à ce nouvel acte de défiance de la communauté internationale, le chef de la junte, le capitaine Amadou Haya Sanogo, refuse toujours de prendre publiquement sa distance, confortant la thèse de double jeu que certains lui reprochent.
La Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam) a tenu vendredi après-midi son deuxième meeting avec pour informer « le peuple malien que le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE a été choisi lors de la Convention nationale tenue du 21 au 22 mai dernier ».
Et Pérignama Sylla, membre du bureau de la Copam et secrétaire général du parti Bara, d’ajouter que « les préparatifs des dossiers pour l’investiture du président de transition, le capitaine Amadou Haya Sanogo sont en cours » ; que dans les jours à venir la date de l’investiture sera communiquée aux militants.
Il est annoncé aussi la mise en place d’un Conseil national de transition pour le changement (CNTC), composé de civils et de militaires pour remplacer l’Assemblée nationale et la formation d’un nouveau gouvernement, avec un nouveau Premier ministre, pour une transition d’une durée de 2 ans.
Ces agitations remettent en cause l’accord signé par le capitaine Sanogo et la Cédéao avec à la clé le jackpot pour lui : statut d’ancien chef de l’Etat avec tous les avantages liés à cela. Malheureusement, il paraît totalement perdre le contrôle de ses propres troupes s’il n’en est déjà pas devenu leur otage.
Du côté de Kati, il ne tente même pas de contrainte les soldats de rentrer dans les casernes pour que la vie publique reprenne réellement et vigoureusement.
Il fait le mort et laisse le pays basculer chaque jour un peu plus dans l’anarchie certainement pour justifier un retour sur le devant de la scène. Les Maliens sont las de tout ça et appellent maintenant la communauté internationale à intervenir pour cesser d’être la risée du monde, une souffrance endurée depuis qu’on a porté la main sur le président de la République de surcroît une personne de 70 ans. On espère qu’on en a déjà assez vu.