Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Essor N° 17377 du 21/2/2013

Voir la Titrologie

  Sondage

Après
© AFP par ERIC FEFERBERG


 Autres articles


Comment

Politique

Diango Cissoko à Paris : La france ira jusqu’au bout avec le Mali
Publié le jeudi 21 fevrier 2013  |  L’Essor


© AFP par ERIC FEFERBERG
Après Bruxelles, le Premier ministre Diango Cissoko est arrivé à Paris.
FRANCE, Paris : Malian Prime minister Diango Sissoko gives a press conference on February 19, 2013 after his meeting with the French foreign minister at the Foreign Ministry in Paris. Cissoko said on February 19 that major military operations against Islamist rebels in the country were coming to an end.


 Vos outils




Après Bruxelles, le Premier ministre Diango Cissoko est arrivé à Paris lundi dans la soirée. Mardi matin, il a reçu à son hôtel le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui était accompagné pour la circonstance par son conseiller diplomatique, Nicolas Roche, et son chef du cabinet militaire, le général Antoine Noguier. A l’issue de l’entretien, Jean-Yves Le Drian a révélé avoir réitéré à Diango Cissoko l’engagement de la France à aider le Mali à retrouver sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. « Nous irons jusqu’au bout », a-t-il promis avant de prendre congé du Premier ministre qui a eu une séance de travail dans l’après-midi au Quai d’Orsay avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

La rencontre a été suivie d’un point de presse animé par les deux personnalités. De nombreux confrères français avaient afflué à cause de l’accélération de l’actualité due à la prise d’otages français au nord du Cameroun et à la mort d’un soldat français dans des accrochages dans les environs de Tessalit.

Laurent Fabius débutera d’ailleurs son intervention en confirmant l’information sur la prise d’otages et en précisant qu’il s’agit de 7 membres d’une même famille dont des enfants. Le chef de la diplomatie française a ajouté que les preneurs d’otages sont probablement de la secte islamique nigériane Boko Haram. « Cette prise d’otage montre que la lutte contre le terrorisme est une nécessité car il s’agit d’une menace globale », a souligné Laurent Fabius. Il a ensuite évoqué des « opérations militaires très dures en cours au Mali », ajoutant que manifestement tous les terroristes n’ont pas encore été mis hors d’état de nuire.

Pour le chef de la diplomatie française, la formation des militaires maliens doit faire une place importante au comportement des troupes en opération. « Il y a des informations sur des exactions. Nous sommes d’accord avec les autorités maliennes que s’il s’avérait que ces exactions ont été commises, les auteurs doivent être punis », a souligné Laurent Fabius. Il a ajouté que la France est consciente que son engagement aux côtés du Mali est un chemin qui sera long. « Nous ferons ce chemin ensemble », a promis le chef de la diplomatie française.

Il a ensuite exhorté au dialogue entre l’ensemble des Maliens. Le préalable au dialogue, a-t-il précisé, c’est le renoncement au terrorisme et le respect de l’intégrité territoriale du Mali. S’agissant du MNLA, Laurent Fabius s’est interrogé sur la manière de discuter quand un groupe veut conserver une armée et un territoire à lui.

Le ministre français des Affaires étrangères a plaidé aussi pour un soutien accru de la communauté internationale pour le développement au Mali. Il a rappelé à cet effet la décision de l’Union européenne d’organiser vers la mi-mai une conférence internationale sur le Mali. « Les opérations militaires doivent être suivies par un processus politique aboutissant aux élections et par les actions de développement », a développé Laurent Fabius.

Concernant le déploiement de Casques bleus dans notre pays, le chef de la diplomatie française a révélé que des discussions sont déjà en cours sur les aspects juridiques au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a estimé que le terme « opération de maintien de la paix », constitue une bonne base pour le déploiement des troupes qui seront à même d’aider le Mali à sécuriser son territoire. Pour lui, les troupes de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) pourront être transformées en forces onusiennes.

Diango Cissoko a lui aussi souligné la nécessité d’un comportement exemplaire de la part des troupes en opération. Il a réitéré ensuite la volonté du gouvernement d’organiser les élections avant la fin juillet. « Nous comptons y arriver avec l’appui de nos partenaires dont la France », a indiqué le Premier ministre qui a annoncé qu’un dialogue inclusif sera organisé par la Commission nationale de dialogue et de réconciliation dont la mise en place est prévue pour la fin du mois de février.
Répondant à une question relative à un prétendu « abandon » du nord de notre pays par les autorités, le chef du gouvernement a indiqué que de nombreux projets de développement ont été menés dans la zone. Il a précisé que sur 10 projets de développement mis en œuvre dans notre pays, au moins 4 étaient implantés dans le nord.

Envoyé spécial
B. TOURE



Visite de travail du 1er ministre par intérim Django Cissoko en France :"La commission nationale au dialogue sera mise en place"
Publié le: 19/2/2013  | 


 Commentaires