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Commune II : A l’assaut du berceau de la capitale
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  L’Essor
Sotrama:
© aBamako.com par Momo
Sotrama: le transport urbain de Bamako, la capitale du Mali
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Considérée comme le berceau de la capitale du Mali, la Commune II du District de Bamako va présenter plus d’une dizaine de listes dans 231 bureaux de vote pour 116 054 électeurs, dont 51 247 femmes, lors des élections communales. En juin 2009, l’ADEMA avait remporté 37% des sièges contre18,9% pour l’URD, 10% pour le CNID, 8% pour le MPR, 8% pour le CODEM et 5% pour l’UDD. Sikoro (Sikoroni), le premier quartier créé par les Niaré (fondateurs de Bamako) autour duquel s’est développé le village de Bamako, se trouve en Commune II. Et puis, ceux de Niaréla, Bagadadji, Bozola et Médina-Coura ont été lotis depuis 1919. Les Niaré sont originaires du Kaarta, l’actuel cercle de Nioro du Sahel. La Commune II a été créée par ordonnance N°78-34/C.M.L.N du 18 août 1978 et couvre une superficie de 16,81 Km2. En 2004, la population de cette commune était estimée à plus de 200 000 habitants soit une densité de 8 653 habitants/km2. A cette époque, elle occupait les 7% de la superficie du district de Bamako, environ 267km2 et représentait les 12,4% de sa population. Ici, le relief est accidenté et rocheux au nord au niveau de l’Hippodrome, du marché Médine au flanc de la colline du Point G, latéritique à Médina-Coura, et dans une partie de Bagadadji et de Niaréla, Missira, Quinzambougou, argileux avec une nappe phréatique très haute posant quelques difficultés surtout pour l’aménagement d’infrastructures sanitaires pour les localités de Bozola-Sud, TSF, Bougouba. La commune compte 12 quartiers : Niaréla, Bagadadji, Bozola, Médina-Coura, Missira, Hippodrome, Quinzambougou, Bakaribougou, TSF, Zone industrielle, Bougouba et N’Gomi. La Commune II n’est pas traversée par un seul cours d’eau. Cependant, elle est limitée dans ses parties sud et est respectivement par le fleuve Niger et le marigot de Korofina. La rivière prenant sa source dans le parc zoologique a presque tari à cause de l’urbanisation anarchique et de l’insuffisance des canaux d’évacuation des eaux. Les autorités communales ont toujours favorisé la participation des communautés au développement de leurs localités. C’est ainsi que le bureau communal a créé en 1998 les Comités de développement participatif (CDP) suite à un atelier d’identification et de planification des besoins de la commune C II. Les CDP interviennent notamment dans l’organisation des journées de salubrité en concertation avec la mairie, l’opération poubelle. Au-delà de l’Etat et de ses services déconcentrés, d’autres partenaires techniques et financiers interviennent dans le développement socioéconomique de la commune. Il s’agit, notamment, des ONG, des agences de développement. Parmi ces partenaires, figurent la SNV qui intervient dans le domaine de l’assainissement ; l’APROFEM pour la gouvernance ; Water-Aid ; l’Agence française de développement ; la coopération luxembourgeoise pour le renforcement des GIE (Groupements d’intérêts économiques). A l’instar de la Commune I, en Commune II l’agriculture repose essentiellement sur le maraîchage, dont les espaces (233,72a) sont de plus en plus menacés par l’urbanisation galopante. Le commerce de bétail (bœufs, moutons et chèvres) est aussi florissant dans cette commune qui abrite deux des grandes foires de la capitale appelées « Garbals » dans la Zone industrielle.La Commune II abrite plusieurs unités industrielles qui font d’elle, l’un des poumons économiques du District de Bamako. En effet, c’est ici que se trouve la majeure partie des unités industrielles.Ce qui a donné le nom à un quartier, la Zone industrielle. En 2006, la CII comptait 81 entreprises selon les statistiques du ministère de l’Industrie et du Commerce. La branche de fabrication des produits alimentaires, boissons et tabacs dispose du plus grand nombre d’entreprises industrielles (33), suivie de la fabrication d’ouvrages en métaux et travail des métaux (13).

B. M. S.

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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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