Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Commune I : Un retard à combler
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  L’Essor
Statues
© aBamako.com par A.S
Statues à Bamako.
Bamako, le 19 mai 2015 les statuts de Bamako qui attirent tant des touristes et explorateurs.
Comment


Les Communes I, II, III, IV, V et VI ont un dénominateur commun : leur appartenance historique et géographique avec le District de Bamako. Les quatre premières communes sont situées sur la rive gauche du fleuve Niger. D’après les récits, l’occupation du District de Bamako remonterait à la préhistoire comme l’ont confirmé les fouilles archéologiques de Magnambougou. Bamako, originellement Bammâko (« marigot du caïman » en langue nationale bambara) a été fondée à la fin XVIème siècle par les Niaré connus sous le nom de famille Niakaté, une ethnie sarakolé. Ils se sont installés à Niaréla, l’un des plus anciens quartiers de Bamako. Au fil de l’évolution de l’histoire, le processus d’implantation des populations s’est poursuivi. Bamako qui compte six communes, renferme une population variée, composée des différentes ethnies présentes au Mali mais aussi issues des pays limitrophes. Créée par l’ordonnance n°78-32 CMLN du 18 août 1978, modifiée par la loi n° 82-29 ANRM du 2 février 1982, la Commune I est limitée au nord-est et au sud par le fleuve Niger, au nord par la commune de Dialakorodji (Cercle de Kati), à l’ouest par le marigot de Banconi servant de frontière avec la Commune II et à l’est par le cercle de Kati et le marigot de Farakoba. Elle est composée de huit quartiers : Boulkassoumbougou, Djélibougou, Korofina-nord, Korofina-Sud, Sotuba, Fadjiguila, Djoumanzana et Banconi. Sotuba est le quartier le plus ancien de cette partie du District de Bamako. En 2007, la C I comptait une population de 284 838 habitants constitués essentiellement de Bambaras, de Peulhs, de Soninkés, de Sonhraïs, de Bobos et de Malinkés. Elle couvre une superficie de 34,28 km2. L’économie est basée sur trois secteurs (agriculture, artisanat, petit commerce) et sur des unités industrielles. Il y a 10 ans, les populations pratiquaient le maraîchage sur une superficie de plus de 27,6 km2 contre 18,44 km2 en 2007, notamment sur le long des rails et les abords des cours d’eaux. Ici, le relief est caractérisé par des plateaux et collines. Un facteur géographique qui entraîne des difficultés dans l’aménagement des infrastructures d’assainissement. En plus de ce problème, les différentes enquêtes démographiques font ressortir que la Commune I est restée en marge du processus d’urbanisation. Ses quartiers ont longtemps souffert de la faiblesse des investissements à cause de l’illégalité des occupations foncières. C’est la commune la plus défavorisée tant au niveau des infrastructures (routes bitumées, réseaux d’eau potable, électricité, téléphone, caniveaux) qu’à celui des équipements (santé, école). Or, l’assainissement constitue l’un des sujets de campagne à l’approche des élections communales et régionales du 20 novembre. Ce scrutin présente des enjeux pour les populations de cette commune où au moins 28 listes de candidatures sont en lice pour 45 postes de conseillers municipaux. Les nouveaux conseillers vont se réunir dans les prochains mois pour mettre en place le bureau communal qui est composé de 1 maire, 5 adjoints et 39 conseillers municipaux. Depuis 2004, la mairie était dirigée par Mme Konté Fatoumata Doumbia.

B. M. SISSOKO

Commentaires

Dans le sous-dossier
Statuts a Bamako.
Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment