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Gouvernance: La commission de travail pour la volonté de Gao revendique l’érection de Bourem, Bamba et Ansongo en région
Publié le vendredi 18 novembre 2016  |  Le Matin
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement des travaux du projet PADUB
Bamako, le 15 décembre 2015 la L’AFP en partenariat avec la mairie de la commune V a lancé les travaux du projet PADUB a la mairie de Badalabougou.
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Dans une déclaration rendue publique le 3 novembre dernier, la commission de travail pour la volonté de Gao (CTVG) rejette en bloc la mise en œuvre des autorités intérimaires et revendique la création de nouvelles régions, de cercles et autres communes. La commission de travail pour la volonté de Gao (Ctvg) composée de la société civile, des mouvements et de la diaspora de la région de Gao qui s’est réunie le 03 novembre 2016 à Gao a rendu public une déclaration appelée déclaration de Gao dans laquelle, elle dénonce l’injustice du gouvernement malien envers la région, dans la mise en œuvre des autorités intérimaires. Une injustice envers les communautés sédentaires représentant la majorité des régions du Nord.

Ainsi, cette commission au nom de la population de Gao, rejette toute mise en œuvre des autorités intérimaires à Gao et du coup revendique la création de nouvelles régions, de cercles et autres communes avant toute action allant dans la mise en œuvre de l’Accord dans la région.

La population de Gao réclame ainsi la création de trois régions : Bourem, Bamba et Ansongo, ainsi que la création de 9 cercles: Téméra, Taboye, Soni Ali Ber, Askia Mohamed, Gounzourey, Gabero, Bara, Boura et Ouatagouna. Et enfin la division de la commune urbaine de Gao en 4 communes.

Cette position risque d’achever une situation déjà très compliquée compte tenu de la divergence des revendications des différents protagonistes. La population de Gao qui était jusque-là acquise aux autorités maliennes, cause qu’elle a défendu même contre les groupes armés qui occupaient la ville, se voit léser en faveur d’une minorité belliqueuse qui ne veut pas entendre parler du Mali.

Si l’Etat n’est pas en mesure de protéger les intérêts de ses alliés qu’il détruit au profit de leurs ennemis qui reçoivent tous les avantages même dans les nominations au Nom du Mali, force est de reconnaitre que ces derniers finiront par se rebeller.

Oumar Alpha
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