Reconquête du nord : La Misma préférée aux casques bleus #aBamako

Politique

Reconquête du nord : La Misma préférée aux casques bleus

Publié le jeudi 21 fevrier 2013 | L’Indicateur Renouveau

© Autre presse par EMA
Les contingents africains de la MISMA.
Dans la nuit du 18 et 19 janvier 2012, 260 militaires du Nigéria, du Togo et du Bénin sont arrivés à Bamako dans la nuit de vendredi à samedi. Ils complètent ainsi les contingents africains de la MISMA.

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Malgré son soutien maigre, la Misma poursuit son petit bon homme de chemin au Mali. Ses soldats sont éparpillés un peu partout dans le pays. Certains sont aujourd’hui dans le feu de l’action à Kidal. Il s’agit des forces tchadiennes qui combattent aux côtés des forces françaises. La perspective de déploiement des casques bleus en lieu et place de cette force africaine fait l’objet à l’heure de toutes les contestations.

La Misma qui a de la peine à se réunir autour d’elle un financement international, s’organise tant bien que mal au Mali avec le déploiement de plusieurs contingents africains dans la reconquête des territoires perdus par le Mali. Par défaut de soutien international, cette force tend vers sa reconversion en casques bleus. Un avis non partagé par les autorités et par plusieurs acteurs de la crise malienne.

La Misma bien que malmenée par la communauté internationale, déploie aujourd’hui de gigantesques efforts dans la reconquête du Nord à travers les contingents africains déployés sur le terrain. Il faut noter que certains sont déployés dans les zones de conflits comme à Kidal et qui se battent aux côtés des forces françaises, devenues le seul maître du terrain.
La question qu’on se pose aujourd’hui, c’est la définition des missions des casques bleus dans notre pays. Continueront-ils la traque des jihadistes comme la Misma ? L’ONU ne doit pas tomber dans la surenchère du MNLA, qui est égal à Ançar Eddine, au Mujao, Boko Haram, c’est un groupe de narcotrafiquants.

Le MNLA réclame l’ONU, pour mieux asseoir leur sale besogne, le commerce de la drogue et dans la perspective de commettre plus de viol au nord. Il faut rappeler que ce sont ces différents mouvements qui ont pillé les infrastructures de l’Etat malien, les édifices culturels, les banques… L’ONU va-t-il donner une nouvelle chance à ses derniers, pour qu’ils aillent commettre les mêmes atrocités comme avant ?

En tout cas, le déploiement des casques bleus constate plus d’opposition que contrairement à celui de la Misma et de la France du côté des autorités et de la population malienne qui semblent donner plus de crédit à la force africaine qu’à celle de l’ONU en gestation au vu de l’ampleur des dégâts causés par les narcotrafiquants au nord de notre pays.
Ousmane Daou

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