Procès de l’ex homme fort de Kati pour le 30 Novembre: Les Maliens retiennent leur souffle !

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Publié le vendredi 18 novembre 2016 | Le Progres

© Autre presse par DR
Le Général Amadou Aya Sanogo placé sous mandat de dépôt

Maint demandé par les parents de victimes et annoncé dans la presse malienne, le procès du Général Amadou Haya Sanogo est annoncé pour le 30 Novembre 2016 ici à Bamako. L’annonce vient de Mamadou Lamine Coulibaly, Procureur Général près de la Cour d’Appel de Bamako. Laquelle annonce adoucit l’ardeur des nombreuses victimes d’exactions commises par l’ex Chef de la junte militaire de Kati sous le coup de plusieurs chefs d’accusation.
Sera jugé ou pas après 03 années de détention préventive faites à Amadou Haya Sanogo. La question ne mérite plus d’être posée dans la mesure où la date de son procès est prévue à la fin de ce mois de novembre. Ainsi en a décidé le PG de la Cour d’Appel qui a annoncé par la même veine que des dispositions sécuritaires sont entrain d’être prises a niveau du parquet pour la tenue d’un procès exemplaire à l‘encontre de l’ex homme fort de Kati.

Un secrétariat particulier est ouvert au Parquet pour enregistrer les plaintes venant des parents de victimes du Général quatre étoiles qui se trouve sous plusieurs chefs d’accusation, notamment de Diago où une vingtaine de militaires bérets rouges sont enterrés vivants, l’assassinat de certains de ses proches collaborateurs, l’occupation des Régions du Nord accélérée par son putsch du 22 mars 2012 qui a eu raison du pouvoir démocratiquement d’ATT. Bref, les accusations fusent de tous les côtés sans que l’intéressé n’ait pu se prononcer sur ces accusations dont il fait l’objet.

La date du 30 Novembre n’est pas seulement attendue par les parents de victimes, mais aussi par les partisans d’Amadou Haya Sanogo qui crient à la cabale contre leur mentor. Pour ces derniers, c’est une justice partiale à vouloir condamner un camp aux dépens d’un autre. Pour ces personnes les autorités actuelles qui ont jeté en pâture leur idôle n’ont pas preuve de discernement en creusant dans le fonds le vrai problème ayant conduit à ses exactions ci-dessus citées.

Chose que rejettent du revers les parents de victimes qui réclament à cor et à cri un jugement à la hauteur des faits de l’ex Chef de la junte militaire de Kati qui a agi en toute impunité sous la transition menée par Pr Dioncounda Traoré.

Des supputations vont bon train à Bamako pour préjuger sur l’issue de ce procès.

Pour ce juriste qui a requis l’anonymat, le Général Amadou Haya Sanogo court une peine capitale si l’on en tient au droit criminel, car le juge criminel ne pourra seulement que de prononcer cette peine. Quitte au Président de la République à accorder une grâce contre cette sentence. De là, il y’a lieu de prévoir la réaction des populations à une probable grâce aux conséquences lourdes pour la stabilité du pays.

Pour ce journaliste, il est très tôt de se prononcer sur un procès qui n’a pas eu lieu d’abord. Ne sachant les arguments qu’emploieront ses conseils, on ne peut souhaiter un bon déroulement dudit procès et les Maliens sauront faire la part de vérité sur cette affaire qui coupe le sommeil à tout citoyen malien du devenir du pays.

Ce sont là quelques escarmouches auxquelles nous assistons ces derniers temps nées du procès annoncé de l’ex chef de la junte de Kati.

En attendant le jour j, parents de victimes et partisans du Général affutent leurs armes pour faire éclater la vérité sur cette affaire.

Par Hassane Kanambaye

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