Des tirs à l’arme lourde ont été entendus dans la nuit de mercredi à jeudi à Gao, dans le nord du Mali, tandis qu’une explosion d’un véhicule près d’un camp militaire français était signalée à Kidal.
Gao. "Nous avons entendu dans la nuit de mercredi à jeudi matin des tirs à l’arme lourde d’origine indéterminée, à au moins deux entrées de Gao. Nous cherchons des précisions", a déclaré un sous-officier de l’armée malienne, interrogé par téléphone par l’AFP depuis Bamako, tirs également entendus par d’autres témoins. "J’ai entendu des tirs à l’arme lourde au nord-est et au nord-ouest de Gao. Ça tirait fort. Actuellement, on n’entend plus les tirs", a déclaré l’un d’eux.
Un responsable du gouvernorat de Gao a pour sa part affirmé qu’il ne savait pas si c’était des "tirs amis ou ennemis". "Au total, on a entendu au moins cinq tirs", a-t-il affirmé. Gao, située à 1 200 km au nord-est de Bamako, a été reprise aux islamistes armés liés à Al-Qaida le 26 janvier par les soldats français et maliens.
Les 8 et 9 février, Gao a connu les deux premiers attentats-suicides de l’histoire du Mali commis par deux kamikazes morts en se faisant exploser contre un poste de contrôle de l’armée malienne. Le lendemain, de violents combats de rue ont eu lieu dans le centre de la ville entre des soldats français et maliens et des combattants djihadistes infiltrés dans la ville, qui ont fait au moins cinq morts et dix-sept blessés.... suite de l'article sur LeMonde.fr