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Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini sur le plateau de l’ORTM « Avec ses 500 mégawatts de production globale, EDM SA est loin de couvrir la demande nationale en électricité »
Publié le dimanche 20 novembre 2016  |  Mali Sadio
Coopération:
© aBamako.com par Marc Atigan
Coopération: la Côte d`Ivoire et le Mali signent un protocole d`accord relatif à l`augmentation d`approvisionnement en électricité
Le ministre du Pétrole et de l`Energie Adama Toungara a accordé une audience à son homologue du Mali ce Vendredi 5 Août 2016 à son Cabinet. Plusieurs accords ont découlé de cet échange notamment un protocole d`accord relatif à l`augmentation d`approvisionnement en électricité au Mali passant de 30 à 45 MW pendant les périodes de fortes demandes en énergie électrique.
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L’eau et l’électricité ne sont pas un luxe et doivent être disponibles en toute période. C’est tout le sens des reformes et orientations stratégiques en cours. C’est en ces termes que le ministre de l’Energie et de l’Eau a rassuré les populations maliennes sur les antennes de l’ORTM lors de l’action gouvernementale n°30 dont il était l’invité. C’était le dimanche 11 novembre dernier.
Depuis qu’il a été nommé ministre de cet important et stratégique département, il ne fait qu’innover, soulager les paisibles populations pour leur besoin en eau potable et en électricité. Pour preuve, sous l’égide du ministre Malick, l’éclairage public devient une réalité et le délestage se fait rare. Faut-il le rappeler, cette émission mensuelle de l’ORTM permet aux ministres maliens de parler, entre autres, des acquis, des grands chantiers, des difficultés et orientations ainsi que des perspectives dans leur domaine d’action conformément au projet de société du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.

Des milliers de téléspectateurs ont suivi ce 30ème numéro de l’action gouvernementale avec beaucoup d’intérêt. Les propos du chef du département étaient rassurants, convaincants et ont suscité beaucoup d’espoir. Il a insisté sur l’importance que le gouvernement accorde à la satisfaction des besoins en eau et en électricité des populations. Cela est une des priorités du président de la République qui y veille personnellement, a indiqué le ministre.

Il n’a pas passé sous silence les difficultés du secteur qui s’expliquent notamment par la faiblesse des investissements depuis l’indépendance et l’accroissement de la ville de Bamako. L’Etat à travers EDM SA fournit de l’électricité à un grand nombre de villes à travers le pays. Les subventions de l’Etat qui ont atteint plus de 50 milliards de FCFA en 2013 permettent de maintenir le coût de l’électricité à un niveau égal aux autres pays de la sous-région et d’offrir de l’électricité au maximum de concitoyens.

Cependant, avec ses 500 mégawatts de production globale, EDM SA est loin de couvrir la demande nationale en matière d’électricité. Mais l’entreprise bénéficie dans le cadre des politiques et orientations stratégiques du gouvernement, des mesures qui permettront à long terme d’intensifier les investissements et de renforcer sa capacité de production. Notre pays a également une politique de développement de l’énergie éolienne et solaire afin de réduire notre dépendance aux hydrocarbures, c'est-à-dire à l’énergie thermique.

Concernant l’eau, le ministre Malick Alhousseini a annoncé que la centrale de Bacodjicoroni en commune V du district de Bamako construite en 1956 est la seule qui fournit de l’eau aux habitants de la capitale et ses environs. Elle produit par jour 140 000 m3 d’eau alors que la demande de la seule rive gauche de Bamako est estimée à 170 000 m3 par jour, selon le schéma directeur d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako.

Malgré tout, l’Etat est en train de consentir des gros efforts dans ce secteur vital et sensible.

Pour répondre à la demande pressante de la population, l’Etat investit dans les adductions d’eau sommaire (AES) et fournit d’autres services pour atténuer la souffrance des populations, a expliqué le ministre pour qui, la fin du grand projet d’eau de Kabala (170 milliards de Fcfa) prévue en 2018 permettra de mettre un terme au stress hydrique dans la capitale.

Déjà, le numéro un du Ministère de l’Energie et de l’Eau, a annoncé la bonne nouvelle en disant ceci : « Pour prévenir la période de pointe de 2017 (forte chaleur), des mesures, à travers la rénovation, la réhabilitation et la création des AES dans le district de Bamako et environs sont en cours. Le ministre a évoqué les dispositions prises par la SOMAPEP SA et la SOMAGEP SA pour augmenter la production à travers les investissements, mais également assurer la distribution de l’eau potable à tous les Maliens. Parlant du cas spécifique de Gao qui connaît une pénurie d’eau en cette période, le ministre a rassuré que les actions sont en cours pour trouver la solution idoine et prévenir la canicule dans la ville.

Le ministre a aussi exprimé l’attention que le gouvernement du Mali accorde aux fleuves Niger et Sénégal. Il a rappelé que la construction de barrages (Taoussa, Felou, Gouina, Manantali II, etc.) permettra de maîtriser l’eau de ces cours d’eaux.

Nul n’est mieux placé que le ministre pour donner une telle assurance à ses concitoyens en tant que cadre du secteur eau et électricité. Sa détermination, son engagement, son dévouement pour la cause de ses concitoyens depuis toujours ne sont plus à démontrer. Il est de ceux qui croient que le secteur de l’énergie et de l’eau peut permettre au Mali d’être un pays émergent. Il nourrit l’ambition de développer notre pays à travers ce secteur énergétique.

Le patron de l’énergie et de l’eau accorde une place particulière à ce secteur hautement stratégique. Comme on a coutume de le dire, l’eau est source de vie. C’est pourquoi, il se bat quotidiennement pour que tous les Maliens aient accès à l’eau potable et à l’énergie où qu’ils soient.

Bonne continuation et bon vent !

David Kéita
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