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Quand la santé d’IBK préoccupe son peuple: Cinq précautions à conseiller à un Président malade
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  Infosept
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© aBamako.com par A S
Le retour du Président IBK à Bamako après des soins en France
Le Président Ibrahim Boubacar Keita a regagné Bamako, le Dimanche 24 Avril 2016 après des soins de santé en France.
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C’est à l’unisson que le peuple malien compatit à la douleur du Président de la République à chaque fois qu’il fait un malaise. Cette marque de sympathie et de solidarité est une valeur cardinale et sociétale au Mali.

Parce qu’il est le Président de tous les maliens, majorité comme Opposition, et même en période de vaches maigres, nous devons lui apporter les soutiens et la solidarité qui sied à son rang de premier citoyen. Il est temps pour lui de faire son introspection pour prendre les décisions qui s’imposent pour rentrer définitivement dans l’Histoire. Voici cinq précautions d’un cousin à son Président :

Première précaution : le Président de la République doit diminuer ses voyages à l’extérieur surtout qu’ils ne sont pas tous importants encore moins utiles pour le pays.
Deuxième précaution : il doit se décharger sur les autres institutions comme le gouvernement pour évacuer les dossiers qui ne nécessitent pas son arbitrage. Pour ce faire, il doit donner pleins pouvoirs au Premier ministre pour qu’il supervise et coordonne toutes les activités gouvernementales sans aucune autre interférence.

Troisième précaution : le président doit se libérer de la hantise d’un second mandat qui lui fait aujourd’hui parcourir le monde et le pays en dépit de sa santé déjà précaire. S’il sait qu’il a un bilan de gestion politique positif, il n’a pas besoin de descendre lui-même sur le terrain. Ses nombreux partisans feraient le travail et ses œuvres parleraient pour lui.
Quatrième précaution : il doit se rendre à l’évidence qu’il est malade, s’adresser à la nation en renonçant publiquement à un second mandat et demander une longue période d’absence qui serait tolérée par le peuple.

Et cela pour qu’il se repose et suive les soins médicaux nécessaires aux frais de l’Etat. Par cette adresse à la nation, il couperait court à toutes supputations sur sa santé et ses ambitions et sortirait du pouvoir comme Mandela avec tous les honneurs.
Cinquième précaution : si le président de la République renonçait à un second mandat, il pourrait constituer un gouvernement d’union nationale avec toutes les intelligences du pays pour résoudre les grandes questions de la nation et préparer sa succession. En faisant cela, il sera sans nul doute le Mandela malien et rentrera par la grande porte de l’histoire contemporaine du Mali.

En définitive, les charges du Président de la République sont tellement énormes qu’elles demandent les meilleures conditions physiques et mentales. Vivement une santé de fer au premier malien pour qu’il mène le bateau Mali à bon port sans malaise vagal ni adénome de la parathyroïdien.

Youssouf Sissoko
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