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Elections communales, Commune V : Faible affluence
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  L’Essor
Ouverture
© aBamako.com par Momo
Ouverture des bureaux de vote
Bamako, le 20 novembre 2016 début des élections communales
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Les Maliens se sont rendus aux urnes hier pour renouveler le mandat des organes communaux. L’opération s’est déroulée dans le calme mais l’affluence était faible. Après plusieurs reports successifs, les Maliens ont enfin voté hier pour choisir leurs représentants au niveau local, exception faite de certaines circonscriptions pour cause d’insécurité. En Commune V du district de Bamako où nous avons fait le tour de certains centres de vote, le moins que l’on puisse dire est que la fièvre électorale n’était pas au rendez-vous. Au quartier Garantiguibougou par exemple, l’affluence était moyenne, le premier électeur a voté à 08h 51 minutes. Quelques instants après, les électeurs arrivaient et s’alignaient en file, pas devant les bureaux de vote mais sous un arbre où un agent de la Délégation général aux élections (DGE) était installé pour aider les votants à identifier leurs bureaux de vote. Identifier son bureau de vote a été justement l’une des principales difficultés de cette journée électorale à ce niveau. Par faute d’électricité dans cette école, l’ordinateur de l’agent en question s’est éteint au bout de deux heures parce que la batterie était à plat. A notre passage, le président coordinateur de ce centre s’affairait avec le maire sortant pour avoir une rallonge à brancher dans une concession voisine afin de permettre le travail d’identification. Trouver son bureau de vote était problématique d’autant plus que l’autre dispositif de téléphonie mobile, instauré pour jouer le même rôle, est aussi défaillant. Le réseau se trouve par moment saturé et les usagers ne pouvaient plus l’utiliser. « J’aurais mieux fait de rester au marché pour chercher mon prix de condiment plutôt que de venir perdre mon temps ici où je ne parviensmême pas à voter », s’ exclamait une dame qui a galéré pendant plus de deux heures pour trouver son centre et bureau de vote. « C’est une obligation » a dit le président du bureau de vote n°12, pour rappeler à l’ordre un vieil homme qui a voté mais a refusé de tremper son doigt dans l’encre . Il a fallu l’intervention du président de centre pour le convaincre Au centre de Bacodjicoroni B aussi, les électeurs venaient au compte-gouttes. Vers 11 heures, le président du bureau de vote 7 a témoigné que le vote se passait bien. «Il n’y a eu aucun incident, calme et sérénité règnent mais l’affluence est faible », a-t-il dit. A 11heures, son bureau n’avait enregistré que 12 votants sur 476. Le coordinateur de ce centre fait état de l’absence d’un président de bureau qui a été remplacé, conformément à la loi, par l’assesseur le plus âgé. Ce dernier a été remplacé, à son tour, par un des premiers votants dans le dit bureau. Le coordinateur a déploré aussi l’absence de la loi électorale dans son centre. Si dans les centres de vote, le calme est de mise, l’ambiance est tout autre à l’extérieur des différents centres. Des représentants de partis politiques se sont organisés pour proposer, clandestinement, une somme d’argent aux électeurs qui souhaitent voter en leur faveur. « Et oui, on m’a remis 2 000 F cfa pour que je vienne voter, sans quoi je n’allais pas effectuer le déplacement », a confié une dame avoisinant la quarantaine. « De toutes les façons, je sais par expérience que ces maires ne feront pas du tout le travail pour lequel ils sont choisis. Ils cherchent à être élus juste pour leurs propres intérêts. Donc autant en profiter aussi », a-t-elle confié. Dans la cour de l’école fondamentale de Torokorobougou, l’ambiance est à la même morosité. Il y avait plus de motos garées dans la cour appartenant au personnel électoral que d’électeurs. A l’opposé de la bonne dame de Bacodjicoroni, nous avons rencontré à ce niveau Olivier Dacko qui venait juste d’accomplir son devoir civique. « Je suis venu voter car j’ai confiance en mon candidat. Il a fait ses preuves, en se battant pour notre quartier bien avant ces élections et je suis sûr qu’il fera de son mieux pour nous » a-t-il confié. Dans les centres de vote où nous sommes passés, il faut signaler la présence massive et de qualité des forces de l’ordre dont certains éléments étaient en tenue civile pour mieux contrôler et démasquer d’éventuels fauteurs de trouble.

L. ALMOULOUD

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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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