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Communales 2016 dans le District de Bamako : Faible affluence dans les commune V et VI
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  Le 22 Septembre
Les
© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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Les Maliens étaient appelés aux urnes hier dimanche 20 novembre pour élire les nouveaux maires et les conseillers communaux des 688 des 703 communes sur l’ensemble du territoire national. A Bamako, notamment dans les communes V et VI, l’affluence était relativement faible d’un Centre de vote à un autre dans les deux communes.
En commune VI où nous avons commencé notre parcours des Centres de vote au Groupe scolaire de Yirimadjo, l’affluence était très faible dans les 24 bureaux de vote à notre passage aux environs de 9 heures. Dans ce centre, nous y avons rencontré son coordinateur, Kassoum Arama, qui n’a pas signalé de problèmes majeurs au moment de notre passage. «J’ai déjà fait le tour des différents bureaux de vote.
Tout est parfait. Les assesseurs sont sur place. Ceux qui étaient absents ont été remplacés. Il y avait un seul président de bureau absent, je l’ai remplacé par l’assesseur le plus ancien», a-t-il déclaré. Après cet entretien, nous avons sillonné certains bureaux de vote, notamment les bureaux N°2, 6 et 14 où respectivement 2, 6 et 3 personnes avaient seulement voté à notre passage vers 9 heures 15 minutes. Le président du bureau N°14, Zoumana Doumbia, nous a signalé qu’il a ouvert à 8 heures et que son premier votant est passé à 8 heures 50 minutes.
Dans ce centre, à notre avis, le dispositif sécuritaire était moins impressionnant, avec seulement trois policiers assis tranquillement. Il n’y avait aucun dispositif de contrôle à l’entrée. Les gens pénétraient n’importe comment. Ce qui contraste avec le Centre de vote de Banakabougou où le sécuritaire avait presque tendance à décourager les électeurs avec un contrôle rigoureux des policiers à l’entrée. Ces forces de sécurité ne laissaient personne entrer sans document d’identification (cartes NINA, cartes d’identité ou mandats).
Le Centre de Banakabougou, avec 38 bureaux de vote, est coordonné par Tahirou Traoré au Groupe scolaire de ce quartier. Là, il manquait l’encre rigide pour le marquage du vote. Le coordinateur de ce centre a indiqué que tous les bureaux de vote sont régulièrement constitués avec la présence des assesseurs et des délégués des différentes listes. Comparativement à Yirimadjo, l’affluence était assez élevée. Pour preuve, à notre passage dans les bureaux N°6, 21, 2, 20, 4 et 11, il y avait respectivement 6, 12, 19, 13 et 9 votants.
Après Banakabougou, nous avons mis le cap sur le Centre de vote de l’Ecole du Progrès, à Faladiè. Il comprend 23 bureaux où le même dispositif sécuritaire était observé. L’affluence était similaire avec le centre de Banakabougou où nous avons vu pour la première fois un bureau de vote où il y avait 20 votants à 10 heures.
Notre périple nous a conduits au Groupe scolaire de Niamakoro où le président de ce centre, Alassane Ouattara, a déploré le manque de certains documents comme la loi électorale et le décret de convocation du collège électoral. Selon lui, ces documents devraient se trouver dans son centre, mais il a fallu qu’il se déplace pour les chercher à la mairie de la commune VI.
Dans ce centre, comme ailleurs, plusieurs électeurs se sont plaints de l’insuffisance de l’équipe de la DGE pour l’identification des bureaux de vote. Ce qui avait tendance à décourager certains qui exprimaient leur ras-le-bol. Aux environs de 11 heures, il y avait 22 votants dans le bureau de vote N°25 et 19 dans le N°10 au moment de notre passage.
Après Niamakoro, nous voici au Centre de vote du Groupe scolaire de Kalaban-Coura où il y avait une forte affluence avec le même dispositif sécuritaire qu’à Banakabougou. La cour de l’école était remplie par les responsables des différentes listes qui orientaient leurs militants. Tout cela sous le contrôle des forces de sécurité et de la protection civile, lesquelles étaient aux aguets en cas d’éventuels problèmes.
Là, nous avons rencontré certains qui ont affirmé avoir voté sans aucune difficulté. La seule, c’était l’identification des bureaux de vote. On voyait des attroupements ça et là pour consulter son bureau de vote avec les équipes de la DGE. Mais cela n’a pas empêché le vieux couple Yattara à accomplir son devoir citoyen.
Le moins que l’on puisse dire, au moment de notre passage dans ces différents Centres, le vote se déroulait dans des bonnes conditions, paisibles. Il n’y avait pas de difficultés majeures pouvant mettre en cause la crédibilité du scrutin.
Youssouf Diallo
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