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Ils ont dit: Ibrim Boubacar Keita, président de la République
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Les
© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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« Ces communales étaient tellement attendues, enfin, elles sont là. C’est la démocratie encore une fois en marche. Quand on y souscrit, il faut respecter toutes les règles. A quatre reprises nous avons reporté ces élections communales pour les rendre les plus inclusives possibles, il n’y avait rien d’autres derrière. Nous pensons que quatre fois, ça suffit, maintenant, il faut y aller. Tout le pays, par le temps qu’il a fallu conformément à notre code électoral a fait campagne. Maintenant il s’agit de faire le choix, pourvu que les populations puissent choisir ceux-là qui vont ou celles qui, à leur nom vont gérer la commune. Les élus municipaux qui ont souci de leur propreté, qui ont souci de leur accessibilité et leur accès à un logement décent, qui ont souci qu’ils aient de l’eau potable, qui ont souci qu’ils soient sains, c’est cela, la commune. C’est une possibilité pourvu que notre peuple fasse le bon choix et que nous passions tous une journée faste de bonheur sans incident. A notre niveau, nous ferons tout, État républicain, pour qu’il y’en ait le moyen possible et que cela soit dans des conditions de sécurité et de sérénité idoine »

Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition

« Les communes du nord ont des problèmes. Il s’agit notamment de Léré, Djanké, Soumpi où les groupes armés ont envahi beaucoup de villages. Il y a des menaces de mort, il y a des matériels qui ont été saccagés. Par contre dans la ville de Niafunké, les choses se passent normalement. Il y a beaucoup de monde devant les bureaux de vote. Moi-même je viens de voter, bon on attend les résultats. Ce que je dis aux autorités, c’est d’avoir la capacité d’anticipation, parce qu’il y a des endroits où l’administration n’est pas présente, des endroits où les autorités elles-mêmes ont dit au gouvernement à Bamako que les élections n’étaient pas possibles. Ils n’en ont pas tenu compte, ils ont voulu faire du forcing pour que les gens aillent au vote coûte que coûte. Mais ce n’est pas une solution, là où c’est possible on vote, là où ce n’est pas possible on ramène les conditions optimales à des sécurités d’organisation pour que le vote soit ».
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