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Pèlerinage 2016 / filière gouvernementale : Des impayés de près d’un milliard
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  Le Débat
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© aBamako.com par Momo
Opération Tabaski de l’ONG Temps d’Aide-Mali
Bamako, le 24 septembre 2015 l’ONG Temps d’Aide-Mali a distribué des viandes pour les démunis
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Depuis la fin du pèlerinage 2016 à nos jours, les restaurateurs et propriétaires de logements attendent toujours leurs dus. Des Maliens installés en Arabie saoudite ont pris en charge à leurs propres frais la restauration et l’hébergement des milliers de pèlerins durant le pèlerinage. Sur une somme d’au moins un milliard de Fcfa, le gouvernement n’a envoyé que 70 millions à la Mecque.
Le gouvernement semble avoir trahi les prestataires qui ont donné à manger à des milliers de pèlerins maliens lors du pèlerinage 2016. Pendant le pèlerinage, une cinquantaine de Maliens installés en Arabie saoudite ont travaillé pour la restauration de la délégation malienne de la filière gouvernementale. En contrepartie, le gouvernement devait leur verser une somme avoisinant un milliard de FCFA. La délégation malienne s’était engagée à payer cette somme à son retour au Mali. Les prestataires se sont donc démenés pour nourrir la délégation durant leur séjour. Les pèlerins (la majorité) se sont réjouis de la qualité de la nourriture.

Mais, à la surprise générale, de la fin du pèlerinage à nos jours, ces Maliens résidant à la Mecque attendent le paiement de leurs prestations. Selon notre source, dans le cadre de la restauration et du logement, le gouvernement n’a envoyé que 70 millions de FCFA sur une somme totale d’environ un milliard. Et pourtant, les prestataires ont pris sur leurs deniers propres pour assurer le service pendant tout le hadj, pensant pouvoir rentrer dans leurs fonds au retour de la délégation malienne au bercail.

Certains d’entre eux se sont démêlés pour mettre les pèlerins maliens dans des conditions optimales. Ils ne demandent pas une rémunération extraordinaire du fait de la nature de la prestation, car effectuée pendant l’accomplissement d’actes de dévotion. Mais ils souhaitent juste rentrer dans les fonds pour ne pas se retrouver dans des situations difficiles dans un pays étranger.

Du côté du gouvernement, particulièrement au niveau du ministère chargé des Religions et du culte, c’est le silence.

Drissa Tiené
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