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Cour d’assises du 30 novembre 2016 : Le général Amadou Haya Sanogo sera enfin jugé
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  Le Débat
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© Autre presse par DR
Le Général Amadou Aya Sanogo placé sous mandat de dépôt
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Le procès tant attendu par le peuple malien aura enfin lieu. Le général Amadou Haya Sanogo sera jugé lors de la session de la Cour d’assises du 30 novembre prochain. En raison de la particularité du dossier et dans le but de maintenir l’ordre et la sécurité à l’occasion de ce procès, le parquet général a conditionné l’accès à la salle d’audience à une autorisation qu’il livre aux demandeurs.
L’information a été donnée par le Procureur général près la Cour d’Appel de Bamako dans un communiqué. Dans lequel, le Procureur de la république informe l’opinion de l’ouverture, le 30 novembre 2016, d’une session d’assises au cours de laquelle sera évoquée l’affaire Amadou Haya Sanogo et plusieurs autres, accusés d’enlèvement de personnes, d’assassinat et complicité.

Pour rappel, le général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d’État contre le président Amadou Toumani Touré en mars 2012, a été inculpé mercredi 27 novembre 2013 pour meurtres et assassinats puis écroué. Il avait été auditionné d’abord par le juge d’instruction Yaya Karembé, dans le cadre d’exactions commises par ses hommes contre des militaires opposés au putsch. Il a été ensuite placé sous mandat de dépôt.

Après les nombreux appels de la Cou Pénale Internationale pour une possible extradition du putschiste, les autorités politiques et judiciaires ont décidé de prendre les choses en main en annonçant une date pour son procès. Les charges retenues contre Sanogo sont lourdes. Il est accusé d’avoir commis de nombreuses exactions dans les mois suivant le coup d’État du 22 mars 2012 contre des “Bérets rouges”, des militaires considérés comme fidèles au président renversé, Amadou Toumani Touré. Des hommes politiques, des journalistes et des membres de la société civile ont également été victimes des brutalités des putschistes.

Malgré ces nombreuses charges contre Amadou haya Sanogo, son procès reste un procès à haut risque. Sanogo bénéfice toujours du soutien de militants et autres qui lui sont restés loyaux. Parmi ces soutiens, il y a des associations, des partis politiques et plusieurs militaires qui veulent une libération pure et simple de leur mentor.

Raison pour laquelle, le Procureur auprès de la Cour d’appel de Bamako a pris les devants en conditionnant l’accès à la salle à une autorisation délivrée par sa structure. L’objectif de cette disposition est d’éviter tout désordre à l’intérieur de la salle. Il n’est pas à exclure des marches ou manifestations de soutien à Sanogo lors du procès. Un dispositif sécuritaire impressionnant sera mis en place au niveau de la Cour lors du procès. En plus de Sanogo, plusieurs de ses éléments seront devant les juges, notamment Konaré et d’autres acteurs du 22 mars 2012. Certains terroristes arrêtés ces derniers temps dans le nord de notre pays seront également jugés lors du procès. Selon un juge que nous avons contacté, Sanogo encourt une peine lourde.

Wassolo
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