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Communes III et IV: De petits couacs dans l’organisation
Publié le lundi 21 novembre 2016  |  L’Essor
Les
© aBamako.com par A S
Les élections communales du 20 Novembre 2016
Les maliens sont allés au urnes le 20 Novembre 2016 dans le cadre des élections communales. Photo: bureau de vote.
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«Je vote. Si je ne vote pas, je ne me sens pas citoyen. En plus, je laisse passer une chance de contribuer au bien-être de ma commune parce que d’autres auront choisi à ma place et m’imposeront leur choix.» Kassim Coulibaly, coiffé d’une calotte jaunâtre, a une idée claire de son devoir de citoyen.

Debout depuis le chant du coq à Samaya, en Commune IV, il a mis le cap sur Sébéninkoro où il devait voter pour élire un maire pour sa commune. Maçon depuis tout-jeune, l’homme de petite taille ne fait guère son âge. «J’ai 59 ans ! Ce n’est pas rien ça !», lance-t-il en se dirigeant vers son bureau de vote.

Comme lui, des centaines d’électeurs ont accompli leur devoir civique dans ce centre de vote de l’école «Sébéninkoro, côté marché». La cour grouille d’électeurs, d’organisateurs, de superviseurs et d’observateurs. Les forces de sécurité et de la protection civile surveillent le bon fonctionnement du scrutin. Kassim, le maçon, a déjà voté. «Voilà, c’est fait. J’ai eu de la chance, il n’y a pas d’affluence», dit-il, visiblement satisfait.

Notre maçon a beaucoup de chance. Il n’a eu aucune difficulté à retrouver son bureau de vote. Muni de sa carte Nina, il a pu retrouver son nom et la photo était bien la sienne. Nassoun Coulibaly, elle, a décidé de rentrer à la maison sans voter. Elle a mis près d’une heure à rechercher son nom en vain. «Je renonce», lance-t-elle, le visage crispé. «Ces cas sont rares ici. Depuis le début des opérations, c’est une première», explique un délégué qui juge que le scrutin se passe dans des conditions normales. Les 25 bureaux du centre sont tous opérationnels. Les électeurs passent un à un sous l’œil vigilant des délégués mandatés par les partis politiques, les assesseurs et les superviseurs du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

Le gouverneur de Bamako, Mme Sacko Ami Kane attend l’arrivée du chef de l’Etat. Interrogée sur les dispositions prises, elle rassure : «toutes les mesures de sécurité sont prises. Le matériel électoral et le personnel sont tous en place. Donc, pour le moment, tout se passe bien. A notre niveau, aucun incident n’a été signalé. L’espoir d’une bonne élection est vraiment permis». Comme elle, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation affiche une sérénité à toute épreuve.

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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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