La solidarité mondiale de l’ONG Belge et le Mouvement des travailleurs croyants, ont organisé, du 21 au 25 novembre 2016 à l’hôtel Bouna, un atelier sous régional sur la protection sociale des travailleurs domestiques.
Bénéficier d’un salaire décent, d’un repos hebdomadaire, d’un contrat de travail, d’un congé de maternité, des congés annuels, des soins de santé, bref des conditions de vie décente sont, entre autres, l’objectif recherché par la solidarité mondiale de l’ONG Belge et ses partenaires. Selon le coordinateur de l’ONG, Uzziel Twagilmana, 1 700.000 personnes sont aujourd’hui membres de la solidarité mondiale qui a une dimension sociale, protectrice, promotrice et transformatrice.
L’ONG insiste également sur la dimension de plaidoyer pour influencer les décideurs pour la prise de décision afin de favoriser les couches défavorisées, a-t-il fait savoir. Il a indiqué que 23 pays ont ratifié la convention internationale 89 de l’OIT sur les droits des travailleurs et travailleuses domestiques. Pour lui, le Mali doit ratifier maintenant cette convention pour qu’elle soit une base juridique. Cet atelier donc visera à rappeler les conclusions des ateliers précédentes ; à renforcer les capacités des participants ; identifier les facteurs limitant l’adoption de la convention ; à identifier les stratégies et actions adaptées de mobilisation et d’organisation des travailleurs domestiques.
Le secrétaire général du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle Souamna Sakao, pour sa part, dira que face à la situation, le gouvernement malien ne peut pas rester indifférent. Il a rappelé que le code de travail qui date de septembre 1992 vient d’être réélu par l’Assemblée nationale. Selon lui, il y a tout un processus en amont qui doit être mis en œuvre pour aboutir à la ratification de la convention sinon la volonté politique des autorités est affichée.