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Grogne à l’AMAP : Le syndicat dépose un préavis de grève de 48 heures
Publié le mardi 22 novembre 2016  |  Le Républicain
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Le comité syndical de l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP) a tenu dans son enceinte un point presse le lundi 21 novembre 2016. Objectif : protester contre la décision de la primature d’affecter le bâtiment central de l’AMAP au service du système d’alerte précoce de la CEDEAO. Dans ce sens, le syndicat a déposé un préavis de grève allant du 28 au 29 novembre 2016.

Le comité syndical de l’Agence Malienne de Presse et de Publicité est très remonté contre l’Etat. C’est ce que montre la mobilisation des membres du syndicat pour demander l’annulation pure et simple du projet d’affectation de son bâtiment central à la CEDEAO. D’après le Secrétaire Général, Souleymane Bobo Tounkara, il y a eu une violation des textes de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) par l’Etat. « Nous n’avons pas été consultés avant que la primature ne prenne cette décision. Ce qui est encore grave, lors de la visite des gens de la CEDEAO dans nos locaux, on a fait des démarches pour expliquer à la primature et à notre ministère de tutelle que l’AMAP ne peut pas cohabiter avec un autre service, surtout un service de sécurité », précise Tounkara.

Selon le Secrétaire Général du syndicat de l’AMAP, cette cohabitation est difficile pour deux raisons : «Primo, on n’a pas suffisamment d’espace pour abriter ce service. Ce service s’il arrivait ici menacerait l’existence de l’AMAP parce que le siège de l’AMAP va être divisé en deux parties. Secundo, sur le plan technique, on ne voit pas comment un service de média peut cohabiter avec un service de sécurité. Nous avons toute sorte de clientèle. Et c’est tout le contraire de la sécurité, la sécurité ne peut pas marcher avec ce genre de service. Une autre raison technique, c’est que dans le bâtiment central en question, nous avons notre fibre optique, des installations informatiques. Ces installations nous permettent de travailler.

Si le bâtiment est affecté à la CEDEAO, ce matériel informatique ne pourra plus être utilisé ». Et au secrétaire général de s’interroger comment l’AMAP va-t-elle travailler dans ces conditions sans internet et sans possibilité de créer des réseaux? Plus loin, il a indiqué qu’il y’a 204 agents qui travaillent à l’AMAP. Dans certains bureaux l’on peut rencontrer, dit-il, plus de dix personnes pour un seul bureau.

Cependant il souligne que l’AMAP vient de se doter d’une rotative qui est une première au Mali après d’énormes sacrifices. « Notre position est très claire. Nous avons déposé un préavis de grève pour le 28 et 29 novembre 2016. Quelque soit la suite des évènements, si on ne met pas fin au projet on ira en grève. Et si la grève ne suffit pas à résoudre le problème on va passer à autre chose, mais dans la légalité », a soutenu Souleymane Bobo Tounkara, le secrétaire général du comité syndicale de l’AMAP.

Sidiki Adama Dembélé
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