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Rentrée scolaire: Plaidoyer pour le retour des enfants hors école
Publié le mardi 22 novembre 2016  |  L’Essor
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© aBamako.com par FS
Visite du chef de quartier de Daoudabougou dans les écoles publiques du quartier
Le chef de quartier de Daoudabougou Adama Sangaré a visité les écoles publiques du quartier, le 3 Octobre 2016 dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017.
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Les enquêtes par grappes à indicateurs multiples (MICS 2015) indiquent que 47,8% des enfants en âge d’être scolarisés ne vont pas à l’école, dans notre pays. Le même document atteste la fermeture de 288 écoles dans différentes régions, notamment Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal à la rentrée scolaire 2015-2016. Dans ce lot, 71 établissements scolaires ont été répertoriés à Kidal parmi lesquels, 21 ont rouvert leurs portes.

Depuis octobre plus de 1.700 enfants ont été formés comme « ambassadeurs de la rentrée scolaire 2016-2017 » dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. Ces mômes ont fait le porte-à-porte pour sensibiliser les parents sur le rôle prépondérant de l’éducation e requérir la scolarisation des enfants.

Le ministère de l’Education nationale en collaboration avec les mouvements armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, a mené une vaste campagne de mobilisation sociale pour la réouverture des écoles fermées. Nonobstant ces multiples efforts, beaucoup d’enfants demeurent encore hors du système éducatif.
C’est dans ce cadre que le ministère de l’Education nationale en partenariat avec l’UNICEF, l’ambassade des Etats Unis et l’Agence américaine pour le développement international (USAID), a organisé la semaine dernière une journée de plaidoyer pour la rentrée scolaire 2016-2017.

La rencontre était présidée par Issiaka Médian Niambélé, conseiller technique au département en charge de l’Education. La « scolarisation des enfants hors école et les enfants déscolarisés » était le thème de la journée qui s’inscrivait dans le cadre de la campagne « chaque enfant compte », initiée par l’UNICEF. La journée s’est attachée à faire plaidoyer en faveur de la scolarisation des enfants et la réouverture des écoles fermées dans les zones post-conflits, informer les acteurs et les partenaires de l’école des progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs de scolarisation universelle.

Elle avait aussi pour objectifs d’analyser les défis relatifs à la réouverture des écoles encore fermées, de trouver une solution pour le redéploiement des enseignants après la crise et de définir les stratégies d’enrôlement des enfants déscolarisés et non scolarisés dans le système éducatif. Au menu de la journée, il y avait un panel sur « l’investissement pour l’insertion des enfants hors école et déscolarisés dans le système éducatif comme stratégie de développement économique et de renforcement de la cohésion sociale pour le Mali ». Les participants ont identifié les défis avant de faire des propositions de solution. Le représentant résident de l’UNICEF, dans notre pays, Fran Equiza a soutenu que cette journée de plaidoyer en faveur des enfants hors école demeure un passage obligé pour accompagner les acteurs de l’éducation dans le cadre du « retour des enfants à l’école ».

La campagne « chaque enfant compte » est résolument engagée pour soutenir un accès à des offres éducatives équitables et de qualité.
Il a ensuite révélé que la scolarité de 100.000 enfants situés dans des régions affectées par la crise sécuritaire au Nord au centre du pays a été interrompue. Il est donc grand temps que l’espoir et l’espérance renaissent pour ces enfants a relevé Fran Equiza avant de préciser que les données du « cluster éducation », révèlent 157 des 454 écoles fermées ont rouvert leurs portes. Cela a permis à 40.00 élèves de retrouver le chemin de l’école dans un environnement sain et protecteur. Le patron de l’organisme onusien a aussi fait remarquer que l’éducation prépare les générations futures, les bons citoyens, jette les jalons de la tolérance, de la paix et éloigne les enfants aux affres de la guerre et de la haine.

La crise que notre pays a connue en 2012, dira le conseiller technique a entrainé un déséquilibre macro-économique et un dysfonctionnement visible par endroits des services sociaux de base dans les régions septentrionales. « Des fondamentalistes religieux et des narcotrafiquants ont saccagé des lieux de culte et des écoles. Leur acte barbare a aussi provoqué un mouvement de masses privant ainsi de milliers d’enfants de leur droit à l’éducation » a –t-il relevé.
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