Le processus de décentralisation, devant améliorer la gouvernance au Mali, connait des avancées significatives avec l’implication et l’appareillage d’acteurs devant assurer le travail de Comité Citoyen de Contrôle à l’Action Publique(CCAP). L’une des missions fondamentales du Programme Partenariat pour l’Exercice d’une Gouvernance Appropriée (PEGA) est d’améliorer la gestion des collectivités dans trois régions du Mali à Savoir Tombouctou, Mopti et Sikasso sur une durée de trois(3) ans (2015-2018).
Le programme PEGA est mis en œuvre sur Financement de la Direction du Développement et de Coopération(DDC) suisse. Il est exécuté dans son volet « contribution de la société civile » par OXFAM et ses partenaires stratégiques et opérationnels : le cercle de réflexion et d’information pour la consolidation de la Démocratie au Mali.
Le PEGA instaure des mécanismes démocratiques et citoyens pour asseoir une société civile vivante et active dans les collectivités. Les OSC, les medias et les autorités traditionnelles dans les régions ciblées et même au niveau national doivent exercer une surveillance et un contrôle citoyen sur les affaires publiques tout en s’engageant dans des débats de réconciliation et de paix.
La citoyenneté, la décentralisation, la régionalisation, la bonne gouvernance et bien d’autres concepts ont été développés par des hommes de medias venus de Kadiolo, Sikasso, Bandiagara, Tenenkou, Mopti, Goundam et Tombouctou. Favoriser une gouvernance exemplaire des ressources et des hommes.
Les effets attendus du programme PEGA doivent consister d’abord au développement local avec des ressources financières qui doivent augmenter grâce au civisme fiscal et à une meilleure gestion de ces finances.
L’objectif pour la mobilisation prévisionnelle des ressources est de 5% pour Tombouctou, 10% pour Mopti et 20% pour la région de Sikasso. Ce volet est confié à ORFED.
Pour les programmes du développement et les budgets communaux par priorité pour les citoyens, notamment les femmes et les jeunes, c’est un volet confié à RLD/AFAD.
La troisième dimension de ce projet est confiée à cri-2002. Il s’agit des autorités traditionnelles et coutumières dans la gestion des affaires locales, notamment les conflits communautaires.
Un programme que les populations appellent de tous de tous leurs vœux et dont l’impact réside forcement dans la stabilisation et dans le développement de régions qui manquent énormément d’actions de veille citoyenne.