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Mort d’un jeune lors du renouvellement du bureau CNJ en commune VI : Un collectif de candidats réclame la justice
Publié le jeudi 24 novembre 2016  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par FS
Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe
Le CICB a abrité le Jeudi 27 Août 2015, l`Atelier de validation du rapport sur l`employabilité des diplômés et formés en langue arabe. Photo: Président de la CNJ, Mohamed Salia Touré
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« Rien ne justifie la violence pour un simple renouvellement de bureau. Le collectif des candidats qui soutiennent la candidature de Kaly Laye Diakité dit Kalakass exige que toute la lumière soit faite sur ce drame pour traduire le ou les auteurs devant le tribunal».

Par Le Prétoire - 24 Nov 201609
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« Rien ne justifie la violence pour un simple renouvellement de bureau. Le collectif des candidats qui soutiennent la candidature de Kaly Laye Diakité dit Kalakass exige que toute la lumière soit faite sur ce drame pour traduire le ou les auteurs devant le tribunal». C’est en ces termes que le porte-parole du collectif, Seydou Samassi, s’est adressé à la presse le lundi dernier à leur QG.

Le dimanche 13 novembre 2016, la population de la commune VI a assisté à tout sauf au renouvellement du bureau communal du Conseil des jeunes. Ce processus qui devait permettre aux jeunes de ladite commune de participer au congrès du CNJ à Bandiagara a été endeuillé par l’assassinat d’un certain Alfousseny Touré. Ce drame traduit sans nul doute l’immaturité et le manque de responsabilité de la jeunesse, l’indifférence des autorités et le manque de neutralité de certains politiques, membres du RPM.



Selon Seydou Samassi, porte-parole du Collectif des candidats et Secrétaire à la communication du bureau sortant, tout est parti de l’autorisation donnée par le bureau national du CNJ à certaines associations qui ne sont pas de la commune pour participer au vote. «Selon les textes du CNJ, les associations n’étant pas de la commune, les associations des femmes, de défense des droits de l’Homme ne sont pas autorisées à voter. Ce qui n’a pas été respecté dès le départ», dit-il.

L’étude de Maître Sékou Amadou Touré a été saisie par le Collectif pour faire le constat. Aux dires des conférenciers, ils se sont rendus chez le Procureur de la République près la Commune VI pour lui exposer le problème. «Toutes ces démarches se sont faites à moins de 24 heures de l’élection. Le Procureur nous a dit que même si notre recours devait produire des effets, ce serait après l’élection. Nous étions donc obligés de partir au vote», a expliqué Seydou Samassi.

Au matin du 13 novembre 2016, affirme-t-il, tout allait bien et les tractations entre candidats avaient abouti à une coalition de six autres candidats (Cheick Koné dit Sékou ; Seydou Samassi ; Sériba Daouda ; Idrissa Dicko, Boubacar Kansaye, Ousmane Traoré et Kaly Laye Diakité dit Kalakass). Cette coalition dirigée par Kaly Laye Diakité dit Kalakass devait aller à l’élection avec le seul candidat.

Selon Seydou Samassi, c’est à la grande surprise des uns et des autres qu’une centaine de jeunes se sont présentés avec des mandats alors que la commission électorale locale en charge de délivrer ces mandats n’avait pas encore commencé son travail. Selon lui, c’est cette tentative de fraude qui est à l’origine du drame.

Aux dires des conférenciers, aucun camp ne reconnait la victime. Selon certains, le jeune Touré serait de la commune V et non de la commune VI.

Il faut souligner que l’un des suspects est aux arrêts, un certain «Papito», et se trouve actuellement au Commissariat du 7e arrondissement.

Nouhoum DICKO

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