2016 est l’année de couronnement des efforts consentis par les autorités maliennes afin de relever la barre des productions agricoles au Mali, surtout du secteur rizicole. Avec 2,71 millions de tonnes de riz, la faim s’éloigne de nos portes.
Le Chef de l’Etat avait promis lors du SIAGRI 2016, qu’il mettra tout en œuvre pour que le Malien où qu’il soit, ne souffre plus de faim. Les perspectives sur lesquelles IBK avait misé n’étaient pas de vaines déclarations car, elles ont porté leur fruit.
La campagne agricole 2016-2017 en dit plus sur la satisfaction des attentes voire, son dépassement.
Ce résultat est dû à la politique agricole du chef de l’Etat qui, depuis son arrivée au pouvoir, accorde chaque année, plus d’importance au secteur agricole. En témoigne, l’augmentation du budget alloué à l’agriculture chaque année qui va cette année, de 15% en 2016 à 15,1% en 2017.Cela prouve à suffisance, l’intérêt que le Chef de l’Etat accorde au concept de l’autosuffisance alimentaire.
L’exploit fait cette année dans la production agricole, doit son prestige aussi et surtout à la recherche agricole, coordonnée par des hommes de terrain qui ont mis en valeur le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) et le Comité National de la Recherche Agricole (CNRA). Une chose que le Président a mise au-devant de ses préoccupations.
Un sociologue disait que contraire aux pays occidentaux pour lesquels on parle de technologies et de grandes, le terme de développement au Mali se résume d’abord à l’autosuffisance alimentaire inhérente à une meilleure production agricole, et ensuite à une bonne répartition des produits agricoles sur toute l’étendue du territoire national.
Durant la campagne rizicole 2016-2017, le Mali a produit 2,81 millions de tonnes de la céréale. Ce qui représente une hausse de 20 pourcent par rapport à sa production de la saison précédente, et la récolte, quant à elle, dépasse les prévisions initiales du gouvernement.
En effet, le Mali visait une récolte de 2,71 millions de tonnes de riz paddy pour cette campagne après une performance de 2,33 millions de tonnes en 2015-2016.
La performance des riziculteurs permettra au pays de disposer d'un surplus de 565 000 tonnes, selon le responsable des services gouvernementaux en charge des statistiques.
Si les résultats probants réalisés dans le secteur du développement rural sont à mettre à l’actif de la politique globale du chef de l’Etat, notamment, par l’augmentation du budget de l’agriculture à 15,1%, d’autres facteurs sont aussi à considérer.
Les résultats des études menées par les équipes profitent à notre pays comme à d’autres pays de la sous-région ouest-africaine.
L’objectif des hautes autorités maliennes est non seulement de bouter la famine hors de nos frontières, mais aussi de donner au Mali sa lueur d’antan, d’être pourvoyeur de céréales au reste de la sous-région voire, du continent africain.
Le Président de la République voit à l’essor agricole au Mali, une intention affichée de réussir à réduire la dépendance du Mali vis-à-vis des semences importées, dont celles de la pomme de terre.
Ainsi, toutes les bonnes initiatives sont encouragées et épaulées pour booster la productivité alimentaire dans le pays.
Des efforts colossaux sont en train d’être déployés pour soulager littéralement le citoyen malien et faire de la famine un triste et lointain souvenir. Un centre national de spécialisation sur le riz est créé à Niono. Il travaille à l’amélioration de certaines variétés et à la diffusion des technologies existantes. Aussi la vulgarisation de plusieurs variétés ont permis d’améliorer le rendement à l’hectare qui a passé de 7 à 8 tonnes.
Comme une récompense de l’effort des paysans, «le prix du mil a baissé à Gao. Le kilo du mil est vendu actuellement à 200 francs CFA contre 250 francs auparavant. Selon le Directeur régional de l’Office des Produits Agricoles Mali (OPAM), cette réduction vise à aider les populations dans la période de soudure. L’opération de vente va durer 3 mois», selon des informations du Studio Tamani.
Même son de cloche dans toutes les régions du Mali, même défavorisées par les aléas climatiques comme l’aurait suggéré IBK pendant les journées paysannes.