La Convergence nationale des jeunes du Mali (Conajem) juge le Conseil national des jeunes du Mali (CNJ-Mali) inapte à répondre aux aspirations des jeunes et propose une réforme.
Par L'Indicateur du Renouveau - 28 Nov 2016036
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Oumar Samaké
Oumar Samaké
La Convergence nationale des jeunes du Mali (Conajem) juge le Conseil national des jeunes du Mali (CNJ-Mali) inapte à répondre aux aspirations des jeunes et propose une réforme.
En conférence de presse ce 26 novembre à leur siège à Magnambougou-Projet des leaders d’une Coalition d’associations de jeunes, appelée Conajem, ont entretenu les médias sur le système électif du CNJ.
Pour eux, le CNJ ne répond plus aux aspirations des jeunes du Mali et doit être reformé. “Nous avons envoyé une correspondance au CNJ en proposant notre projet de réforme, mais elle est restée lettre morte”, a assuré Drissa Arama porte-parole du collectif.
“Néanmoins nous avons été reçus par la direction nationale qui nous a remis les textes du CNJ”, a-t-il admis ajoutant que le CNJ dans sa configuration actuelle ne profite qu’aux seuls dirigeants au détriment de l’écrasante majorité des jeunes. C’est pourquoi, dira-t-il, “nous proposons la réforme pour changer le système”.
La Coalition se propose comme l’alternative si le CNJ ne prend pas en compte son projet de proposition. Il s’agit, entre autres, de donner la chance aux jeunes légitimes, engagés, travailleurs, transparents, visionnaires disposant de projets de société pour la jeunesse et des associations nationales installées dans les six communes de Bamako et les dix régions du Mali.
La Coalition propose un conseil électif des jeunes, composé de jeunes neutres pour vérifier la légitimité des prétendants avant d’accepter les candidatures. Elle veut confectionner des cartes de jeunes allant de 18 à 35 ans pour faire valoir leur identité juvénile et voter pour leurs candidats aux niveaux des quartiers, des communes, des cercles, des régions, voire national et international.
Elle veut impliquer la majorité de la jeunesse dans le choix des hommes et des femmes qui sont leurs porte-parole auprès de l’Etat, des collectivités territoriales et toutes organisations susceptibles de résoudre les problèmes juvéniles.
Il s’agit de créer aussi des contacts entre les candidats et leurs populations jeunes via deux semaines de campagnes au cours desquelles les premiers présentent leurs projets aux secondes pour obtenir leurs voix le jour du vote.
La conférence de presse se tenait au moment où les délégations convergeaient vers Bandiagara pour choisir le futur président du CNJ-Mali.