Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative Médiatique malienne de l’ARCAD Sida, il a été organisé un atelier de dialogue sur les droits humains, la sexualité, le genre et l’éthique journalistique au Mali. Ainsi, une opportunité de développer une initiative de suivi a été annoncée et cette proposition d’initiative renvoie à la création d’un groupe de monitoring pour sensibiliser les autres journalistes.
L’Objectif de cette activité est de sensibiliser les acteurs médiatiques pour les amener à mesurer l’impact de leur travail sur la vie, la liberté, la santé et les autres droits humains des personnes vulnérables afin de contribuer à lutter contre la montée de la stigmatisation, les violations des droits humains et à améliorer l’accès aux services dans le contexte de la lutte contre le VIH/SIDA et le respect universel de tous les droits humains pour tous.
Les défenseurs des droits de l’homme travaillent souvent contre des intérêts politiques et économiques puissants et la menace de répercussions peut être très sérieuse. De nombreux journalistes ont des convictions et des pratiques culturelles ne correspondant pas vraiment aux idéaux des droits de l’homme. En cette période de crise un peu partout dans le monde, les gouvernements peuvent promulguer des lois en violation des droits de l’homme. Dans les pays en développement comme le Mali, l’infrastructure technologique est limitée, par exemple, les téléphones mobiles et les connexions à l’Internet.
Cette situation n’est pas favorable aux journalistes dans un monde de nouvelles à grande vitesse. Où les journalistes, veulent faire passer des sujets relatifs aux droits de l’homme n’est pas toujours facile dans un format de nouvelles de dernière heure. Dans la majorité des pays en développement, les journalistes ne disposent pas de ressources suffisantes et manquent d’outils élémentaires – ordinateurs, caméras, équipement de transmission – et de fonds, par exemple pour les transports et l’hébergement. Nombreux sont les journalistes, qui travaillent à leur compte ou sont des reporters locaux. Dans certains endroits, les médias sont toujours sous le contrôle de l’État. Et, certains États ont encore le pouvoir de couper l’accès à l’Internet, ou de censurer le contenu en ligne.