Les hommes de l’entourage du président du Mali d’abord n’ont pas le souci de sortir notre pays du creux de la vague mais ils ont le souci de piller le patrimoine national : s’enrichir le plus vite et assurer l’avenir de sa progéniture. Tel semble leur leitmotiv. Cette gestion chaotique du pays par le président Ibrahim Boubacar Keïta nous amène à se poser une série de questions qui trouvent leur réponse dans le mutisme d’Alpha Oumar Konaré. Avec IBK, le changement prôné durant la campagne a donné lieu à une continuité du système ADEMA, ayant pour base la délinquance financière, le népotisme et l’impunité.
De mémoire de Maliens, on n’avait jamais connu une telle forfaiture. Le Mali est tombé si bas. Quant à son peuple, l’argent l’a complètement écroulé. Quelle abeille a-t-elle piqué les Maliens pour les rendre si dingue ? Sûrement, la grosse abeille, logo du parti du premier président démocratiquement élu du Mali en juin 1992. Cette grosse abeille serait certainement un virus ayant contaminé tout un peuple de la maladie «du sommeil».
Les hommes du Mali d’abord se tirent bien dans les affaires : le gouvernement est devenu un business center. Les ministères sont les succursales de la présidence de la république qui sous traite les problèmes de l’Etat.
Quant aux Institutions de la République confiées à des vieux cadres retraités n’augurent rien de bon pour un nouveau décollage de notre pays. Ces personnes âgées, présidents d’institutions sont là pour s’enrichir, assurer leurs vieux jours et offrir du boulot à toute leur phratrie. Mais dans tout ça le président IBK garde le silence. Un silence coupable ?