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Sécurité : Une loi de programmation en chantier
Publié le lundi 28 novembre 2016  |  L’Essor
Séminaire
© aBamako.com par Androuicha
Séminaire de lancement du Projet Construire une Paix durable au Mali
Bamako, le 06 octobre 2016 au Grand Hôtel. La Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile pour la Paix et la Lutte contre la Prolifération des Armes Légères (CONASCIPAL) a, en partenariat avec l`Institut Suédois de Recherche de la Paix (SIPRI) ouvert un séminaire dit de lancement du Projet: Construire une Paix durable au Mali: Contributions de la société civile aux politiques de sécurité des populations.
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Le conseil de cabinet s’est réuni, vendredi à la primature, sous la présidence du Premier ministre Modibo Keïta. Etaient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion des ministres autour du chef du gouvernement le projet de loi de programmation relative à la sécurité intérieure sur la période 2017-2021, ainsi que l’état d’exécution des recommandations de la 20è édition de l’Espace d’interpellation démocratique (EID).
A l’issue de cette réunion qui a duré 2 heures d’horloge, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, porte-parole du gouvernement, Me Mountaga Tall, expliquera que son collègue en charge de la Sécurité et de la Protection civile, le général Salif Traoré, a indiqué que des dysfonctionnements ont été constatés au niveau des capacités opérationnelles de nos forces de sécurité. Ces difficultés concernent à la fois les ressources humaines, les équipements, les infrastructures et les conditions de vie des hommes.
Pour le porte-parole de l’exécutif, ces observations interviennent dans un contexte de recrudescence des actes terroristes sur l’ensemble du territoire national. « Le Mali est un vaste territoire d’une superficie de 1.241.000 km2. Il est impensable, dans l’état actuel de nos forces, de rendre les frontières étanches. D’où leur perméabilité et leur porosité. La zone sahélo-saharienne à laquelle nous appartenons est confrontée à des menaces connues de tous », a développé Me Tall avant d’ajouter : « S’y ajoute une faible implication des populations dans la prise en charge de leur sécurité. Une forte criminalité transfrontalière s’est développée ».
La zone sahélo-saharienne est aujourd’hui infestée par le narco-terrorisme, le grand banditisme, la cybercriminalité, les conflits intercommunautaires. « Il nécessaire de faire face à toutes ces attaques et défis », insisté Me Tall.
C’est dans ce cadre que le général Salif Traoré, a rapporté Me Mountaga Tall, a estimé qu’il faut sortir du pilotage au jour le jour, en se mettant dans une perspective de moyen terme par une programmation des recrutements, de la formation, de l’équipement et d’infrastructures. « La sécurité n’a certes pas de prix, mais elle a un coût qui est élevé », a indiqué le porte-parole du gouvernement. C’est pourquoi en prenant acte de la pertinence du dossier, le conseil de cabinet a souhaité une rencontre entre les ministres en charge des Finances et de la Sécurité en vue d’évaluer le coût exact de cette programmation sécuritaire.
Le conseil de cabinet s’est aussi penché sur l’EID qui a lieu tous les 10 décembre, date commémorative de la Journée internationale des droits de l’Homme. « En cette occasion, les citoyens sont autorisés, s’ils le souhaitent, à interpeller le gouvernement sur leurs préoccupations», a rappelé Me Tall.
Le conseil de cabinet a procédé à une évaluation de l’EID 2015. Le but étant de faire le point des interpellations reçues et des recommandations formulées par le jury. « Des avancées notables sont constatées dans ce que le gouvernement devait faire », a rassuré le ministre Tall, avant de préciser que « le Premier ministre a instruit de faire en sorte que toutes les interpellations soient répondues, que les recommandations soient suivies d’effets ».
C. M. TRAORE

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