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MALI. Attentat kamikaze à Kidal, nouveaux combats à Gao
Publié le vendredi 22 fevrier 2013  |  Le nouvel Observateur


© AFP par DR
Crise au nord du mali : un véhicule explose près d’un camp français à Kidal
Jeudi 21 février 2013. A Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako. Un "véhicule est arrivé en filant vers le sud-ouest" de la ville et "a explosé à environ 500 mètres du camp occupé par les Français et les Tchadiens


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Au moins deux civils ont été blessés jeudi 21 février dans l’explosion d’un véhicule apparemment piégé près du camp où sont stationnés des militaires français et tchadiens à Kidal, dans le nord-est du Mali, a-t-on appris de sources concordantes. Un attentat revendiqué par les islamistes du Mujao.

"Le véhicule est arrivé en filant vers le sud-ouest de Kidal. Il a explosé à environ 500 mètres du camp occupé par les Français et les Tchadiens. Deux civils ont été blessés, ils sont à l’hôpital. Personne n’a encore approché le véhicule pour savoir si le conducteur vivait toujours", a déclaré par téléphone un élu de Kidal, information confirmée de source sécuritaire malienne à Bamako.

Sans doute un kamikaze

Un fonctionnaire du gouvernorat de Kidal a de son côté précisé que l’explosion du véhicule avait eu lieu "à moins d’un kilomètre du camp occupé par les Tchadiens et les Français". Selon lui, le conducteur du véhicule était sans doute "un kamikaze" qui "visait le camp". "Mais il est allé exploser avec sa voiture noire dans une cour. Il y a eu un grand bruit".

Les forces françaises ont repris dans la nuit du 29 au 30 janvier le contrôle de l’aéroport de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, ancien bastion islamiste, où quelque 1.800 soldats tchadiens sont entrés depuis pour sécuriser la ville. Mais, avant même l’arrivée des soldats français, Kidal était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l’Azawad (MIA, groupe islamiste dissident) et du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg).

Ces deux groupes ont assuré la France de leur soutien, mais ont exigé qu’aucun soldat malien, ni ouest-africain, ne soit déployé à Kidal, berceau traditionnel des rébellions touareg contre le pouvoir de Bamako, craignant notamment des exactions visant les communautés arabe et touareg.

Des djihadistes à Gao
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