Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Refus du Ministre des Finances d’éponger la dette intérieure : Les nouvelles mesures envisagées par les créanciers contre Dr Boubou Cissé
Publié le lundi 28 novembre 2016  |  Le Pays
Réconciliation
© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo: Ministre de l’Industrie et des Mines, Dr Boubou Cissé.
Comment


Foulant au pied la décision de deux de ses prédécesseurs, Bouaré Fily Sissoko et Mamadou Igor Diarra, ainsi que les rapports produits par le cabinet d’audit, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé refuse de rembourser le restant de la dette intérieure de l’Etat, sans aucune explication valable aux yeux des créanciers.
La présidente de l’Association des Fournisseurs et Opérateurs Economiques du Mali (AFO-Mali), et ses membres ouvrent des hostilités en décidant probablement une grève de protestation contre le Ministre Boubou Cissé, le 10 Décembre 2016, le jour de l’EID, l’Espace Interpellation Démocratique au Mali.

Leur indignation face à l’attitude du ministre de l’Economie et des Finances, qui refuse de régler, sans motif valable, leurs arriérés. Alors que la Banque Mondiale, a accordé à l’Etat malien une enveloppe de 200 milliards FCFA afin de rembourser la dette intérieure, ce qui permettra de relancer l’économie nationale durement affectée par les crises récurrentes.

Comment peut-on comprendre qu’après la décision du conseil des Ministres, de payer ces Dettes intérieures, Boubou seul s’oppose à tout ordre de règlement, nous rappelons que malgré des grosses judicaires aussi.

Les opérateurs et fournisseurs souhaitent à l’incivisme fiscal ; aucune victime de Boubou ne paiera ses impôts et taxes de 2017, quelle perte pour notre pays ?

Ce que le Ministre Cissé oublie avant de procéder à tout paiement desdites factures, le gouvernement précédent avait commis un cabinet international pour effectuer un audit réel sur ces dettes intérieures en fixant des termes et l’Assemblée nationale avait statué sur la question. Des mesures après lesquelles, les deux prédécesseurs du ministre Boubou Cissé, à savoir Bouaré Fily Sissoko et Mamadou Igor Diarra ont procédé au paiement d’une partie de la dette intérieure.

Après sa nomination à la tête du département de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé, s’était inscrit dans la même dynamique. Pour preuve, dans l’une de ses correspondances, N°01245 MEF-SG, en date du 10 mars 2016, adressée au directeur national du Trésor et de la Comptabilité Publique, le ministre Boubou Cissé avait ordonné le prélèvement d’un montant de 523 138 562 FCFA sur un montant global de 3 554 210 369 FCFA. Lequel montant était destiné à épurer certains dossiers de fournisseurs validés dans le cadre de la deuxième phase de l’audit de la dette intérieure pour la période de 1995-2012.

Mais, à la grande surprise des fournisseurs et opérateurs économiques le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, fait volte-face et ordonne l’arrêt du décaissement.

Pour les responsables de l’Association des Fournisseurs et Opérateurs Economiques, cette attitude du ministre Boubou Cissé serait motivée par les conseils de certains de ses proches qui avaient été remerciés par son prédécesseur, Mamadou Igor Diarra. Il s’agit de l’actuel directeur du marché public, Ben Bouyé et Robert Diarra, chef de cabinet du ministre Boubou Cissé, deux personnes à qui, ils ont refusé de payer des pots-de-vin. Et qui, aujourd’hui, reviennent avec l’intention de se venger.

Le hic qui fait tilt ici pour l’Association des Fournisseurs et Opérateurs Economiques, c’est qu’au moment où le ministre Boubou Cissé refuse de régler les factures des créanciers nationaux, il éponge une dette de plus de 19 milliards FCFA de la société minière SOMILO-SA, filiale de RandGold qui doit un impayé d’impôts à l’Etat d’une somme de plus 43 milliards FCFA.

« Il y a eu des audits, il y a eu des jugements à l’issue desquelles, nos factures ont été validées. Nous pensons que Boubou Cissé est ministre sur la base d’une loi. Ni lui, ni personne d’autres n’est et ne serait au dessus de cette loi. Si tel est le cas, nous exigeons de lui le paiement de nos arriérés », a déclaré Mohamed Bah, secrétaire général de l’Association des Fournisseurs et Opérateurs Economiques.

Boubou, toujours Boubou, encore Boubou !

Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, serait-il devenu un ministre à problèmes dans le gouvernement Modibo Keïta? On est tenté de répondre par l’affirmative. Car c’est lui, qui, à travers une lettre circulaire estampillée par le ‘’sceau confidentiel’’, a instruit aux banques de ne pas financer le programme de logements sociaux, qui selon lui, n’est pas une priorité pour le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta.

Résultat : à défaut d’avoir des financements, plusieurs dizaines d’entreprises ont été contraintes de jeter l’éponge et leurs contrats ont été résiliés par l’OMH (Office Malien de l’Habitat). Toute chose qui aujourd’hui, a sérieusement affecté l’exécution du programme présidentiel de logements sociaux.

Présenté à tort ou raison comme un ministre ‘’travailleur’’, Boubou Cissé, doit sa nomination dans le gouvernement, en partie, à un de ses oncles du nom de Amadou Baouro Cissé, (originaire de la ville de Djénné), richissime opérateur minier, qui a financièrement soutenu le président IBK lors de la campagne de 2013. D’où, selon nos sources, sa nomination à la tête du département des Mines dans le premier gouvernement.

Affaire à suivre !

k.d
Source: Le Pays
Commentaires