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Procès SANOGO: Le régime IBK bientôt lavé de tout soupçon
Publié le lundi 28 novembre 2016  |  L'Observatoire
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© Autre presse par DR
Le Général Amadou Aya Sanogo placé sous mandat de dépôt
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Annoncé pour le 30 novembre prochain à Sikasso, la tenue du procès du Général Amadou Haya Sanogo est un coup libérateur pour le régime d’IBK. Car, certaines langues accusent le régime d’une incapacité à rendre justice à l’encontre de l’ex chef putschiste de Kati à qui il doit son pouvoir. Des accusations qui enlèvent toute crédibilité au locataire de Koulouba qui doit son pouvoir à la seule volonté de Dieu et du peuple malien.
S’il y’a un affront à laver pour le régime en place, c’est bien de tenir le procès du Général Amadou Haya Sanogo, le putschiste qui a eu raison du pouvoir démocratiquement élu d’ATT.

En effet, le Capitaine putschiste devenu Général quatre (04) étoiles sous la transition dirigée par le Pr Dioncounda Traoré a fait une entrée fracassante dans l’histoire en menant le coup d’Etat le plus stupide au monde un certain 22 mars 2012. Ce qui fait du Capitaine Général un personnage controversé au sein de ses concitoyens. Partisans et opposants à l’homme ont des appréhensions différentes de l’homme.

Pour les partisans du Général quatre (04) étoiles, leur mentor est le libérateur du Mali pour avoir mis fin au pouvoir d’ATT qu’ils qualifient de laxiste. Car, ils tiennent ce dernier responsable de la débandade qu’a connue l’Armée malienne au Nord Mali, notamment à Aguelhoc où plus d’une centaine de nos soldats ont été sauvagement assassinés par le MNLA en janvier 2012.

Les partisans du Général Sanogo eux, affirment à tout venant qu’IBK doit son pouvoir à leur mentor.

A cet effet, son arrestation est ressentie par ses partisans comme une trahison de l’ex-putschiste par le Président de la République. C’est pourquoi, ils attendent avec impatience le jour j du procès du libérateur de Sanogo.

Par contre, les opposants au putsch du 22 mars soutiennent mordicus qu’IBK doit son pouvoir à la seule volonté de Dieu et au vote de ses concitoyens pour son patriotisme. Car, celui qui a pris les rênes du pouvoir en 2013 devrait les prendre lors de la présidentielle de 2002 où il fut victime de la confiscation de sa victoire.

Son arrivée au pouvoir en 2013 est le résultat de sa patience, affirment les opposants au Général putschiste.

Aujourd’hui, les avis sont partagés entre partisans d’IBK et ceux du Général Amadou Haya Sanogo sur la tenue de ce procès attendu des Maliens.

Les partisans n’hésitent pas à qualifier IBK d’avoir trahi leur mentor pour l’avoir jeté en pâture. Car, disent-ils, ‘’Sanogo se trouve depuis trois (03) ans dans les geôles dont son seul tort est de faciliter la venue d’IBK au pouvoir’’.

Des allégations battues en brèche par les partisans d’IBK qui pensent que leur mentor doit son pouvoir à la seule volonté divine.

Pour eux, la tenue de ce procès permettra à IBK de se libérer la conscience. Car, ils affirment qu’IBK a bénéficié de la confiance de ses concitoyens pour l’avoir porté à la Présidence de la République et non au bon vouloir de l’ex-chef putschiste comme l’affirment ses fans. C’est pourquoi, les fidèles du Chef de l’Etat souhaitent vivement la tenue de ce procès qui fera éclater la vérité sur cette affaire qui entache à la notoriété de ce grand homme d’Etat.

Pendant que les partisans du ‘’Kankelentigi‘’ s’attendent à un procès libérateur de la conscience de leur mentor, ceux de l’ex-homme fort de Kati entendent incriminer celui qui préside aux destinées du Mali qu’est IBK.

Entre ces deux (02) tendances qui se lancent des piques par presse interposée avant le jour j, les juges trancheront pour les départager et la vérité va éclater au grand jour lors de ce procès historique de l’ère IBK.

La messe sera-t-elle dite le 30 Novembre ou les jours suivants s’il y’a lieu ? Nul ne le sait. Mais, en attendant, les conseils du Général et ceux du ministère public affutent leurs armes pour tirer la couverture de son côté.

A suivre…

Ambaba de Dissongo
Source: L'Observatoire
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