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Cour d’assises de Bamako : Soixante quinze affaires au rôle pour un mois
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  L’Essor
Ouverture
© aBamako.com par A.S
Ouverture de la Cour d’assises de Bamako
Bamako, le 05 octobre 2015 la Cour d’assises de Bamako a ouvert sa séance contre les crimes et délits
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Les travaux de la 2e session ordinaire de la Cour d’assises de Bamako ont débuté lundi. Comme à l’accoutumée, l’ouverture des travaux a donné lieu à une cérémonie officielle tenue dans les locaux de la Cour d’appel de Bamako, à Banankabougou. Présidée par le Procureur général, Mamadou Lamine Coulibaly, l’ouverture de cette session a enregistré la présence des responsables en charge de la sécurité et de nombreux membres de la famille judiciaire.

Cette session se déroulera sur un mois (28 novembre-28 décembre 2016). Au rôle, sont inscrites 75 affaires sur lesquelles « les jurés doivent se pencher, dire le Droit et appliquer la loi avec toute sa rigueur ». Au cours des quatre semaines, seront ainsi appelés à comparaître à la barre, 120 accusés (57 accusés sont sous mandat de dépôt) dont 07 femmes. La nature des affaires est aussi diverse que variée. Elles concernent les atteintes aux mœurs (une trentaine de dossiers de pédophilie, viols et attentats à la pudeur).

A ceux-ci s’ajoutent une douzaine de cas d’atteintes aux biens. Ces accusés doivent répondre d’associations de malfaiteurs, vols qualifiés, atteintes aux biens publics et faux-usage de faux. Durant cette session, les atteintes contre les personnes occupent la deuxième place après les celles aux mœurs. Ainsi, les jurés sont appelés à examiner 18 dossiers repartis en cas d’assassinats, de meurtres, de coups et blessures volontaires aggravés et d’infanticide. Une douzaine de dossiers portant sur le terrorisme et rebellions, deux de trafic de drogue et corruption et un portant sur des intérêts civiles figurent également au rôle.Depuis un bon moment, l’insécurité semble avoir pris une certaine proportion dans notre pays.

Le Procureur général, Mamadou Lamine Coulibaly, conçoit mal que de grands bandits agressent en plein jour des citoyens pour les dépouiller de leurs biens, au vu et au su de tous. « Nul ne se sent dorénavant en sécurité », a-t-il regretté. Ainsi, face à cette situation, le Procureur général Coulibaly a décidé de prendre le taureau par les cornes, en procédant à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour renverser cette tendance au profit des citoyens. C’est dans ce cadre que le Parquet général de la Cour d’appel de Bamako a rencontré les procureurs de la république, les chefs d’unité d’enquêtes et leurs chefs de brigade des recherches. Cela, dans l’objectif de dégager une synergie d’actions afin d’éviter que ces grands bandits qui terrorisent les populations ne puissent échapper à la justice.

Mamadou Lamine Coulibaly a ainsi espéré que les jurés s’acquitteront de leurs devoirs avec célérité. « Je compte sur votre cour pour réprimer avec rigueur les criminels qui seront déclarés coupables, le besoin de justice et de sécurité des citoyens commande cela. Autant la société que je représente veut que les honnêtes citoyens soient protégés, autant elle veut que les malfaiteurs soient mis hors d’état de nuire par la rigueur de la répression », a-t-il précisé. Et le PG d’attirer ensuite l’attention des jurés sur le rôle qui compte trente affaires concernant les atteintes aux mœurs. Il s’agit de violences sexuelles sur des femmes. « Cela nous interpelle, je vous demande d’examiner ces affaires avec la plus grande attention et d’entrer en voie de condamnation sévère contre les auteurs de telles violences.

Les femmes innocentes ont besoin de la protection de la justice », a précisé le Procureur général. Celui-ci n’a pas non plus oublié les assesseurs durant son intervention. Mamadou Lamine Coulibaly a rappelé qu’ils sont installés aux côtés des magistrats professionnels durant la session. « Ainsi, vous avez la même voix délibérative que ceux-ci. Vous devriez en conséquence suivre avec attention les débats, et exprimer votre opinion en toute responsabilité au moment des délibérations ».
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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