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Le Républicain N° 4569 du 21/2/2013

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Lutte contre le terrorisme au Mali : L’AMS-UNEEM invite la France à exécuter les mandats d’arrêt internationaux
Publié le vendredi 22 fevrier 2013  |  Le Républicain


© AFP
Première rencontre de la rébellion malienne du MNLA avec le médiateur Compaoré
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (R), leader d`une équipe du Mouvement de libération nationale de l`Azawad (MNLA) parle a un meeting avec les délégués touareg Ibrahim Ag Mohamed rebelles Asseley (C) et Hassane Ag Mehdy (L) à Ouagadougou


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Par la voix de El Hadj Seydou Patrice Dembélé, son secrétaire général adjoint, l’Amical des anciens militants et sympathisants de l’union nationale des élèves et étudiants du Mali (AMS-UNEEM), au cours d’un entretien, a invité les autorités judiciaires françaises à prendre toutes les dispositions pour exécuter les mandats d’arrêts internationaux émis par la justice malienne contre un certain nombre de responsables du MNLA, de Ansar Eddine, Mujao et Aqmi.

El Hadj Seydou Patrice Dembélé, secrétaire général adjoint de l’AMS-UNEEM, accompagné de Moussa Hary Maiga, secrétaire général chargé de la communication, a invité hier la France à prendre toutes les dispositions pour exécuter les mandats d’arrêt internationaux émis par la justice malienne, le 8 février 2013,contre des chefs d’Aqmi, d’Ansar Eddine, du Mujao et du MNLA. « Au-delà de l’opération Serval que nous saluons avec force, nous estimons que les autorités judicaires françaises doivent rapidement donner une suite aux mandats d’arrêt internationaux lancés par le Mali contre les terroristes du MNLA, de Aqmi, du Mujao et de Ansar Eddine », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter, qu’il n’y a aucun doute, qu’avec l’exécution de ces mandats, ce sera la fin de la guerre. Si le 7 décembre 2012, au cours d’un débat public organisé par l’AMS-UNEEM sur le thème : « La politique de la France au Sahel : le cas du Mali », interpellé, Christian Rouyer, ambassadeur de la France, avait dit qu’il n’y a aucun mandat d’arrêt émis par le Mali contre des éléments du MNLA, aujourd’hui, l’AMS-UNEEM par la voix de ses responsables pense que c’est chose faite désormais et n’attendent que l’exécution. Mieux, ils ont invité la communauté internationale a s’élever contre les medias qui donnent la parole à des éléments du MNLA qui font l’apologie du terrorisme. « Nous avons toujours condamné fortement le comportement du MNLA, en ce sens qu’il n’y a pas de problèmes entre le Mali et les touareg, encore moins avec les arabes, les bellah et les sonrhaï. Aucune communauté du Mali n’a des problèmes avec l’Etat malien », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que la guerre qui se déroule aujourd’hui dans le nord du Mali, est révélatrice de la duplicité du MNLA, dont les éléments sont les jours paires des Djihadistes et les jours impairs des indépendantistes, mais toujours terroristes. Pour tout cela, il a appelé au désarmement des éléments du MNLA et de Ansar Eddine, devenus ceux du MIA.

Les responsables de communautés invités à prendre leur responsabilité
Pour sa part, Moussa Hary Maiga a lancé une invitation a l’intention des responsables des communautés du nord du Mali. « Il faut que les responsables des communautés au nord du Mali prennent leur responsabilité pour dénoncer leurs frères qui ont pactisé avec l’ennemie pour une saine application de la justice », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que les Maliens attendent que les responsables des communautés du nord Mali, se démarquent des bandits armés. « Cela éviterait l’amalgame que nous dénonçons tous », a-t-il indiqué. Selon lui, il faut que les touaregs, les arabes, les peulhs et les sonrhaï qui ne sont pas impliqués se démarquent de façon claire. Depuis le déclenchement des hostilités pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali, mise à mal par une horde d’assoiffés de sang, qui sont par moment des indépendantistes et par moment des Djihadistes, mais, en tous cas toujours terroristes, le concept « éviter de faire l’amalgame » est devenu un phénomène de mode. S’il est vrai que les adversaires du Mali sont connus de tous, l’AMS-UNEEM, en toute responsabilité, par la voix d’El Hadj Seydou Patrice Dembélé, son secrétaire général adjoint, invite les responsables des communautés touaregs à prendre clairement position contre le MNLA et autres mouvements du genre Ansar Eddine.
Assane Koné

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