La carte politique du Mali a connu de changements à l’issue des élections communales du 20 Novembre 2016. Le parti majoritaire est loin d’être le socle sur lequel IBK pourrait compter. Le combat politique et même électoral pour IBK dépendra de l’ensemble des partis politiques qui œuvrent à ses côtés.
Dans la plupart de fiefs électoraux, ce sont les partis de la majorité présidentielle qui se sont imposés. Il est évident que c’est grâce à des alliances avec des partis de la CMP que la famille politique de Treta a réussi à engrangé plus de 200 maires et 2500 conseillers.
Dans des localités comme Koulikoro, Sikasso, Kati, Goundam, Diola, Mopti, Sébénicoro, (la commune du chef de l’Etat), le RPM s’est fait laminé soit par un parti de l’opposition, soit par un allié de la majorité.
La colère du chef de l’Etat était à son comble, sachant lui-même les moyens frauduleux, à une très grande dimension, que les tisserands ont mis en œuvre pour obtenir de tels résultats.
Les partis de la CMP, sont incontestablement la force de frappe et le support certain d’un chef qui voit impuissamment ses efforts quelque peu infructueux. Le combat d’une mouvance ne saurait et ne pourrait se faire solitairement.
Des barons du RPM, des plus emblématiques surtout, n’ont pas échappé à la furie d’un Président déshonoré par le hold up électoral de ses compagnons de lutte. Avec la nette montée de l’URD, celle de l’ADP Maliba et du SADI, le rempart ne serait que tous ces partis dans une convention qu’ils ont juré de porter afin d’aider le chef de l’Etat.
Dans l’opinion, on parle de sanction contre le RPM, contre même le Président, mais l’Adema, la Codem, le MPR, Yelema et bien d’autres jeunes partis, qui ont solidement marqué leur territoire et c’est à son Excellence Ladji Bourama de savoir manager dans le cadre de sa future candidature.
C’est un grand bond de la majorité présidentielle dans la perspective de 2018 pour un chef de l’Etat qui tient au-delà de tout à changer des choses. Les communales ont été un baromètre électoral qui fait également un état de lieu d’un pays qu’aucun parti politique ne peut gérer à lui seul.
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