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Communales à Bourem : L’amazone de l’UM-RDA envers et contre tout
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  Le Témoin
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie d`ouverture de la première édition du Festi` Bazin
Bamako, le 04 Septembre 2014 au Palais des sports. Madame le ministre de la culture, Ndiaye Ramatoulaye Diallo a présidé ce jeudi, la cérémonie d` ouverture de la première édition du festival de Bazin (FESTI`BAZIN) qui se tient du 04 au 06 Septembre 2014.Photo: Haidara Aissata CISSE dit Chato, député du parlement malien.
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Présente dans l’arène comme à chaque compétition électorale, Mme Haïdara Assaita Cissé dite CHATO n’est pas revenue bredouille de son expédition à Bourem, son bastion politique incontestable où les investissements devraient parler éloquemment à sa place. La tâche n’aura pourtant pas été aisée pour la coqueluche de la communauté songhoï, qui s’est en outre illustrée au plus fort de la crise par des prises de position très courageuses contre la partition du pays. Elle en a d’ailleurs fait les frais lors du scrutin du 20 novembre où elle s’est retrouvée nez-à-nez avec les séparatistes d’hier, affrontée les adversités les plus farouches dans la conquête des communes du Cercle de Bourem. Sur un total de quatre communes en jeu, les protagonistes, en l’occurrence le RPM d’Ould Mattali et l’UM-RDA de Chato, ont au bout du compte partagé la poire en deux. La commune urbaine et celle de Taboye ont été remportées par les porte-étendards du parti présidentiel, tandis que les localités de Bamba et de Téméra sont tombées dans l’escarcelle de l’UM-RDA. Grâce à sa seule députée de la gent, le Parti des indépendances s’enrichit d’une quarantaine de conseillers qui seront très déterminants, cinq années durant, dans le financement public des formations politiques. Mais la performance est passée par les amères saveurs de la peur, de l’intimidation et de la violence ayant émaillé le processus dans une contrée où la drogue et les armes règnent en maitre absolue. Selon des sources concordantes, en effet, dans nombre de localités éloignées tant par la distance que par l’insécurité, le scrutin ainsi que l’ensemble échappait totalement au contrôle des autorités. Ce qui a donné lieu à un vote à sens unique, avec des taux de participation nettement disproportionnés à la densité démographique lorsque les suffrages n’étaient pas exprimés le flingue sur la tempe. On distingue ainsi les zones de Bourem où le scrutin a respecté les exigences de transparence et de sincérité, puis l’autre partie où il s’est déroulé dans les conditions démocratiques moyenâgeuses.

La Rédaction
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