Un horrible acharnement sur un haut cadre de l’Etat : Pourquoi tant de haine ?

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Publié le mardi 29 novembre 2016 | La Nouvelle Patrie

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Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA

Ce n’est plus le Chef de l’Etat et les membres de sa famille qui sont les cibles d’attaques haineuses, chaque fois qu’avant ou après que des ambitions personnelles sont menacées ou tout simplement foudroyées, mais de simples citoyens, si ce n’est des cadres qui poursuivent leur voie.
Ce morbide acharnement n’est pas nouveau. A la fin de la carrière de Moumouni Dembélé, en son temps DG de la Douane du Mali, les mêmes chasseurs de primes s’étaient ligués contre Djigui, et un autre officier croyant qu’ils étaient déjà sur le fauteuil, n’ayant nulle part vu sur leurs tablettes, l’actuel, c'est-à-dire, Modibo Kane Keïta. Et revoilà encore, ouverte la porte de la campagne, sous-tendue par une cruelle descente de caniveaux.
Sait-on déjà l’avenir professionnel immédiat du Colonel Djigui Koumaré Cissé, pour s’en prendre à sa personne, le démolir avec l’énergie du désespoir dans une certaine presse? Les commanditaires sont connus et leurs plumes aussi. A la Douane du Mali, comme toutes les fois, lorsqu’une information se rapportant à la nomination d’un Directeur général, tombe, voilà, le déchaînement massif et méchant qui se déclenche.
Modibo Kane Keïta, n’a pas encore rendu son tablier, que des cowboys tapis à l’ombre, leurs colts chargés à bloc, tirent à bout portant. Et cette fois encore, c’est le colonel Djigui Koumaré Cissé, Directeur des contrôles après dédouanement qui revient en surface, dans le viseur des fusiliers de haine, de la diffamation, d’atteinte à l’honneur et à la dignité. S’attaquer à l’honneur et à la dignité d’un cadre qui n’a plus rien à prouver, surtout lorsqu’on sait que la cible que le colonel Djigui est devenue, a eu sous ses ordres l’actuel DG.
A- t-on déjà peur de quelque chose pour vouloir le descendre dans les caniveaux, on ne s’y prendrait pas autrement. Seulement, il est bon de rafraichir bien de mémoires sur la personnalité, l’éthique et la capacité professionnelle de l’homme. Nous le connaissons déjà, lorsqu’il batailla dur pour exister en tant que cadre compétent et loyal, qualités qui lui ont valu les felicitations du redoutable ministre des Finances de l’époque, Soumana Sacko.
De l’opportunisme politique, qui n’en fait pas ?
Ya-t-il seulement une virginité politique au Mali ? Du 26 mars à aujourd’hui ? Comment est –on arrivé à l’Adema ou au Cnid et dans tous les partis politiques dits du mouvement démocratique ?
D’où étaient venus tous les grands cadres et militants de l’Adema Pasj et pourquoi, tout le monde avait fui l’UDPM reconstitué en deux entités politiques, l’UDD de Moussa Balla Coulibaly et le MPR avec Choguel K Maïga ? Pourquoi les élus et cadres de l’UDPM, ne se sont-ils immédiatement reconnus en ces deux partis ?
Aujourd’hui, où sont-ils tous ces cadres et militants du PDES d’ATT ? Djigui est parti de l’URD, un parti qu’il a bâti de ses propres mains avec Soumaïla Cissé. En 2002, il était là, le principal fer de lance du candidat de l’Adema, alors que le président sortant avait déjà porté son choix sur ATT.
Si Soumaïla a quitté l’Adema pour fonder son propre parti, pour ses propres intérêts, pourquoi Djigui n’en ferait pas autant aujourd’hui, en partant de l’URD pour le RPM ? Est-il donc le seul grand cadre de la République à se déporter vers les tisserands à l’arrivée d’IBK au pouvoir ?
Le colonel Djigui Koumaré Cissé a-t –il un destin d’opposant ? Mon dieu quelle haine contre ce cadre doublé d’une expertise politique avérée ? A Kita, les populations savent ce que nous disons et si Djigui avait personnellement été candidat, nul doute que le RPM enlèverait le diadème ?
Mais le voit-on donc déjà DG de la Douane alors que le titulaire est bel et bien vissé à son fauteuil, pour s’en prendre si durement et si méchamment à lui ? Nous en reviendrons mais avec la ferme promesse de nommer le vrai commanditaire, lui-même gabelou. A suivre
Sory de Motti
Source: La Nouvelle Patrie

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