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Lutte contre la corruption au Mali : Le CNRDRE, dernier espoir du peuple
Publié le jeudi 26 avril 2012   |  Autre presse


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Capt. Amadou Haya Sanogo


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Face aux loups politiques et aux vautours de la société civile qui ont laissé le bateau Mali tanguer dangereusement, le dernier espoir d’une lutte acharnée contre la corruption repose désormais sur le CNRDRE et le Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra. Malgré les milliards investis dans la lutte contre la corruption dans notre pays à travers la création d’un bureau du vérificateur général, faute est de constater qu’elle s’est terminée en queue de poisson. Et pour cause, tous les gros poissons pris dans les mailles du vérificateur général étaient des protégés de Koulouba, de l’ADEMA, de l’URD, du Parena, du MPR etc.

Certes, en tant que 1er responsable du pays, ATT porte aujourd’hui le chapeau des dérives de son empire et de son entourage politique, il n’en demeure pas moins qu’il y a plus coupable que lui. On se rappelle encore de la sortie inexpliquée de tout un gouvernement sous l’impulsion de Modibo Sidibé contre le rapport du Vegal rien que pour une simple terminologie « manque à gagner ». Dès cet instant, les observateurs avertis ont compris que l’arbre du Mali tentait de cacher la forêt.

Comment comprendre qu’un Tapo de la CENI, Tièbilé Dramé du sommet France Afrique, puissent être membres d’un front pour une démocratie ?

L’espoir du peuple de voir le dernier public vomis par les ‘’bourgs’’ inculpés par le rapport du Végal fut estompé par le général président qui a clairement souligné qu’il, n’humiliera aucun chef de famille quel que soit le montant de la somme avalée. Ainsi, l’initiative riz, et beaucoup d’autres affaires pourtant décortiquées par les enquêteurs de Sidi Sosso Diarra sont restés non élucidés jusqu’à ce jour.

En plus de la délinquance financière, le trafic d’influence, le clientélisme, le favoritisme et le laxisme étaient devenus la feuille de route d’un gouvernement soutenu par un parlement qui défendait tout sauf le défendable. C’est pourquoi, nous disons que prolongé le mandat d’une telle assemblée revient à prolonger la souffrance des populations.

Dans cette complicité collective, aucun ministre encore moins les députés cités dans les affaires de détournement n’ont été inquiétés.

Dans leur volonté d’accaparement de la chose publique, le clan ATT et la majeure partie de la classe politique ont largement bénéficié de la complicité d’une société civile aussi coupable qu’eux. C’est pourquoi, il est étonnant de voir un Siaka Diakité à la tête d’un front dit démocratique.

Que les maliens se détrompent, le combat de tous ces vautours qui tentent de se faire une virginité sur le dos du contribuable n’est pas pour le Mali, mais pour leur propre ventre déjà grossi par les neufs ans d’ATT. Puisque le ridicule ne tue plus au Mali, qu’ont-ils fait pour éviter ce jour. Face à la précarité des travailleurs du Mali dans un contexte marqué par la cherté de la vie, quel acte le secrétaire général de l’UNTM a posé au delà des discours creux et vides dont il est le seul spécialiste? Toujours préoccupé par la volonté de placer ses compagnons dans les conseils d’Administration, il a vendu la révolution du 26 mars et trahi les martyrs. Quand le rempart s’invite à la table, bonjour les dégâts. Tel a été le cas de la société civile malienne. Aujourd’hui, le peuple ne peut que compter sur lui-même pour faire le ménage.

C’est pourquoi, il urge pour le CNRDRE qui bénéficie de l’entière confiance du peuple de ne pas laisser les hommes politiques qui ont trahi et vendu le pays continuer avec leur sale besogne. Après les 40 jours de Dioncounda, un Kokadjè qui ne doit épargner personne est nécessaire. Il est temps que les deniers publics absorbés soient vomis sur la place publique, peu importe la manière.


Lamine Diallo

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