Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Ce que j’ai retenu de ces élections communales Pour obtenir le changement, il faut changer soi-même d’abord et dépasser ses sentiments personnels
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  Le Reporter
Comment


1. Il est lieu de remercier tous ces jeunes braves qui ont osé jeter le défi aux grands partis politiques maliens. Celui qui lutte peut connaître des défaites. Celui qui ne lutte pas a tout perdu d’avance. L’échec de ces jeunes aux communales, c’est donc la victoire dans la défaite. Tous vos actes posés sont comme des nuages qui s’entassent peu à peu. Ensuite, il y aura la pluie après laquelle, c’est le beau temps. Il y a des jeunes qui avaient le mérite. La division et les egos les ont perdus, hélas !

2. On ne peut pas soigner un malade qui ne souhaite pas guérir. Beaucoup de jeunes qui se plaignent de leurs conditions de vie, du chômage, de la pauvreté, etc., qui sont assis dans les «grins» à philosopher autour d’un pauvre thé, à manifester ou même à se livrer à des casses pour crier leur mécontentement...c’est la plupart de ces jeunes eux-mêmes qui ont permis que leurs consciences soient achetées. Ils ont préféré les 5000 francs d’un seul jour de vote aux 5000 francs qu’ils auraient pu gagner régulièrement en opérant un changement. Encore une fois, ils sont étonnamment passés à côté de leur histoire, de leur bien-être. L’année fait 365 jours. Ils ont eu 5000 francs en un jour, ils pourraient donc rester 364 jours sans rien voir. On ne peut rien pour des jeunes pareils qui créent leur pauvreté eux-mêmes. Quand on est bête, ce n’est pas pour un jour.

3. L’échec total pour certains. Il y a des partis politiques qui ont commis une grande erreur qui les a amenés à l’échec. Les votes internes avaient défini l’humeur électorale dans des communes à Bamako. Il fallait miser sur cette humeur, former une coalition forte pour ceux qui avaient été désignés. À cela, on a préféré des sentiments, des relations d’amitié, de fraternité ou de népotisme. Le résultat a été les querelles mesquines pour devenir chef, la division et le découragement des électeurs. Là où il y a querelles et division, il n’y a jamais de victoire. C’est l’ennemi qui en profite pour saisir «maître Ali Boron».

4. Notre gros problème au Mali, c’est l’ego. Très démesuré. Extrêmement démesuré au point que nous en sommes aveugles. On préfère plus des oreilles tendues aux paroles mielleuses qu’à la raison humaine et au pragmatisme. Certains l’apprendront désormais à leurs dépens. Le Malien, c’est comme ça aujourd’hui : «Si ce n’est pas moi, alors ce n’est pas toi non plus, même si tu sais mieux faire. Si je me noie, tu te noies aussi avec moi, car je vais m’employer à le faire. Pour certains, à peine le bateau «Titanic» a-t-il pris l’océan qu’il s’est retrouvé au fond des eaux. La politique, ce ne sont pas des sentiments et du brouhaha. C’est une stratégie à bien mener pour arriver à l’effet souhaité.
Voilà, le "wow ! waw ! wow !" électoral est fini. C'est l'heure maintenant d'ouvrir les urnes virtuelles et de compter qui a eu combien de clics "J'aime".
Commentaires