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Mali : 18 ex-putschistes à la barre
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  bbc.com
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Le procès du général malien Amadou Haya Sanogo et de ses 17 coaccusés s'ouvre ce mercredi à Sikasso, une ville située à 360 kilomètres au sud de Bamako, la capitale du Mali.
Le général Sanogo et ses frères d'arme sont accusés d'avoir enlevé et assassiné 21 bérets rouges, des soldats qui étaient fidèles à l'ancien président Amadou Toumani Touré.
Les bérets rouges ont disparu après des affrontements qui les ont opposés aux hommes d'Amadou Haya Sanogo, le 30 avril et le 1er mai 2012.
En fin 2013, leurs corps ont été découverts dans un charnier, près de Kati.
Des membres des familles des bérets rouges décédés, avec des pancartes réclamant la tenue du procès des ex-putschistes.Image copyrightALOU DIAWARA
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Des membres des familles des bérets rouges décédés, avec des pancartes réclamant la tenue du procès des ex-putschistes.
C'est dans cette ville située à environ 15 kilomètres de Bamako que le général Sanogo avait installé son quartier général après avoir renversé le président Amadou Toumani Touré et son gouvernement en avril 2012.
Le weekend dernier, les avocats du chef des putschistes ont dénoncé des irrégularités dans la préparation de son jugement, dont ils demandent le renvoi.
Lors d'une conférence de presse, ils ont laissé entendre que le procès prévu ce mercredi pourrait être renvoyé juste après son ouverture.
"Il y a beaucoup d'irrégularités. Nous demandons le renvoi du procès, afin qu'il se tienne correctement. Les délais de la citation servie à Amadou Sanogo n'ont pas été respectés. Et il y a d'autres irrégularités que la loi n'autorise pas", a dit aux journalistes Mariam Diawara, membre du pool d'avocats chargés d'assurer sa défense.
Le public retire les badges qui donnent l'autorisation d'accéder au prétoire.Image copyrightALOU DIAWARA
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Le public retire les badges qui donnent l'autorisation d'accéder au prétoire.
Les accusés doivent être informés de la date du procès un mois au moins avant son ouverture, une disposition de la loi qui n'a pas été respectée, selon Me Diawara.
Des membres des familles des bérets rouges disparus veulent que le procès se tienne à la date prévue.
"Nous plaidons pour le maintien du procès à la date prévue. (…) Les autorités maliennes doivent démontrer leur capacité à tenir ce procès et à faire en sorte qu'il soit juste et équitable", affirme Yacouba Dembélé, le secrétaire général de l'Association des parents et épouses des 21 bérets rouges décédés.
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