Le groupe du jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, visé par une récente frappe aérienne en Libye, a revendiqué une tentative d’attentat suicide à Gao, dans le Nord du Mali, dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux et cité mercredi par l’agence mauritanienne Al-Akhbar. Selon des sources proches des services de sécurité maliens, les assaillants avaient peint le véhicule aux couleurs de l’ONU.
Cinq combattants du Gatia tués à Kidal, 2 militaires abattus à Gao
Le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) a affirmé avoir perdu mercredi cinq combattants dans l’explosion d’une mine tandis que l’armée malienne déplorait deux morts au cours d’une embuscade lundi près de Gao. “Nous déplorons cinq morts”, a affirmé à l’AFP le secrétaire général de ce groupe armé, Fahad Ag Almahmoud, sans fournir de détail. Dans un communiqué lu mardi soir au journal de la télévision publique ORTM, le ministère malien de la Défense a déploré la mort de deux militaires et un blessé lors d’une embuscade lundi contre un détachement en “mission de ravitaillement sur Gao”.
Mokhtar Belmokhtar encore donné pour mort
Mokhtar Belmokhtar, un des jihadistes les plus redoutés du Sahel, rallié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis un an, donné pour mort à de multiples reprises, aurait péri dans une frappe aérienne française en Libye en novembre, avec le concours des services de renseignement américains, a affirmé lundi un responsable américain.
“Le moral“ du capitaine Sanogo
Poursuivi pour “assassinat et complicité d’assassinat” de militaires, le chef de l’ex-junte malienne Amadou Sanogo qui a renversé le régime du président ATT, a déclaré “avoir le moral” à l’ouverture de son procès hier mercredi devant une cour d’assises de Sikasso, dans le Sud du pays, a constaté un journaliste de l’AFP. “J’ai le moral. J’attendais ce jour”, a brièvement déclaré à l’AFP M. Sanogo, vêtu d’un costume, l’air tantôt détendu, tantôt crispé.
ANSONGO : braquage d’un véhicule
Un véhicule de forains a été braqué le 29 novembre 2016 par des bandits armés à 5 km de la ville de Ouatagouna dans le cercle d’Ansongo. Des éléments de la Plateforme présents dans cette zone ont tenté d’intervenir. Deux d’entre eux ont essuyé des tirs et ont été blessés. Les assaillants ont pu prendre la fuite.