Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Option N° 81 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Politique

La France, le genre humain, et le péril en la demeure au Mali : Propos outré sur les démons de la liberté au cul
Publié le vendredi 22 fevrier 2013  |  Option




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les Français votent les lois qui leur chantent. C’est leur pays, et c’est pour eux. De quoi, nous autres, on se mêle ? Ouais ! Sauf, mon cher Jacques, que la loi dont il s’agit dépasse les potions et barbituriques habituels des droits de l’homme et… même du singe, le cousin. « La loi sur l’égalité du mariage pour tous » votée par le parlement français est un coup de semonce dans le ciel serein de la sombre destinée humaine, une atteinte gravissime aux droits de… l’Espèce. En cela, citoyen du monde à son postérieur, il ne m’est possible de me taire, sans être, quelque part, complice du… sacrilège. La chose a un point commun avec le phénomène de décomposition aggravée de l’Etat au Mali.

Permettez-moi, ici, une petite parenthèse. C’est en restant simples observateurs des dérives manifestes de nos gouvernants, assis dans un mutisme… courageux, que nous contribuons au chaos général, qui devient inévitable ; parce que la majorité d’entre nous n’a pas l’honnêteté de se reconnaître une passivité coupable. On joue de subterfuges en refuge, une bonne excuse malicieuse de girouette ne voulant prendre aucun risque, afin de pouvoir marchander ses compétences à tous les régimes. Ce qui compte, c’est le gain, à tout prix. Les indexés ici se reconnaîtront, ils sont nombreux à l’affût, cherchant toujours à se positionner, sans couleur ni odeur, candidats au service du Prince, fut-il Tunturu à Koulouba. C’est valable au Mali, comme ailleurs.

Ceux qui défendent leur propre cause de comptables des forfaitures révélées, n’ont rien à nous apprendre à travers leurs plaidoyers pro domo. Ils peuvent encore plastronner, beau jeu au micro et devant la camera, en attendant l’ultime correction du souverain… Hakè. Mais, une chose laisse perplexe, c’est le cas de ceux-là qui, sans être mouillés autant que ceux qui sont aux affaires, préfèrent quand même se taire, ou se complaire dans de beaux discours de salon à ne rien faire, avec des prises de position d’intellos adaptées à l’auditoire, se faisant passer pour « l’avisé que l’on a pas su écouter ». Ce sont de braves arrivistes que l’histoire jugera, au même titre que les prédateurs qu’ils n’osent ni dénoncer ni désavouer.

Dieu, on peut ne pas Y croire, a bien réglé la nature, où l’homme a pris sa place. Ses créatures se divisent en espèces appelées à se reproduire à l’aide d’organes de conception. Les arbres et les végétaux plantés, ne pouvant se mouvoir, trouvent aux insectes et oiseaux qui les fréquentent, mais aussi au vent, les vecteurs de la fécondation leur permettant de se répandre, donner fruits et survivre aux agressions. L’homme, comme tous les animaux, a été doté d’un appareil génital distinct pour le mâle et la femelle. La condition de la reproduction humaine s’incruste dans l’attirance naturelle entre les deux sexes et, plus encore, par l’extase qu’offre l’acte même du coït, « tentation » immanente des pulsions innées du genre qui, ainsi, ne risquerait de disparaître par dédain de l’acte sublime de la vie. Le religieux proclame cette exhortation divine : « Multipliez-vous ».

Mon propos, loin s’en faut, ne se fonde pas sur la religion, mais, plutôt, sur la logique qui l’inspire ainsi que les lois qui animent notre monde. Je ne m’associe à aucun courant de pensée politique en Occident. Mais, pour avoir des valeurs communes avec les forces dites de gauche, je suis dépité par l’intrusion importune de la sexualité, dans sa forme la plus abjecte, dans le débat politique actuel, où elle n’a nullement sa place, portée par des lobbies. L’homosexualité, quoiqu’on dise, pose plutôt un problème de morale, et non de droit, des adeptes du plaisir absolu, en dehors des cas de troubles pathologiques à soigner, contraires à l’ordre biologique consacré par la nature, depuis la nuit des temps. Je m’accorde avec l’opposition de droite française et les conservateurs américains sur ce sujet.

Dans tout le règne animal, l’homme est le seul être dont l’acte de reproduction est parfaitement libre, aléatoire, échappant à une période spéciale de « chaleur » de la partenaire, appelée saison des amours, expliquée par le rut des femelles, chez les mammifères. L’accouplement s’est ainsi affranchi de l’acte de procréation, pour revêtir le caractère d’un rapport banal de copulation pour le plaisir. Pourtant, c’est en vue de protéger la femme des risques qu’elle encourt, en étant objet d’un désir masculin incontrôlé, et dans sa propre recherche de plaisir difficilement contrôlable, que le mariage a été institué, en tant que moyen de gérer l’énergie sexuelle des individus. Il permit ainsi de bannir l’inceste, et de répondre au souci de la paternité, du sang de l’enfant, de la lignée, qui conditionnait la reproduction sociale, tout en responsabilisant un homme, identifié, aux côtés de la mère, dans l’épreuve astreignante de prise en charge de la maternité (besoins divers de la mère et de l’enfant, du fœtus à la petite enfance).

Le mariage n’est pas que l’union libre, légalisée par un officier, de deux personnes consentantes ; loin de là. Il ne faut pas confondre ici le contrat d’agrément à l’institution sociale qu’il formalise. Le mariage, recouvre, comme toute institution, une fonction sociale majeure : c’est la reproduction, déterminante pour la survie de l’homme. Il s’agit, pour la société, de créer les conditions de sa perpétuation à travers la sécurisation de la génitrice, livrée à 9 mois de grossesse, fragilisée et dépendante, devant accoucher, ensuite allaiter, protéger, veiller, soigner, materner et faire grandir les braves continuateurs de l’aventure. La sécurité, l’équilibre et la quiétude de la mère et de l’enfant étant aussi indissociables de l’existence, de la présence et de la capacité du père à faire face, l’union est donc scellée formellement pour contraindre les deux parties, en parapluie de la couvée, à se soutenir dans un cadre stable, dans la durée, et assumer leur devoirs et responsabilités l’une vis-à-vis de l’autre, et de la société, intéressée. Comment ignorer cette essence de l’institution mariage, pour le réduire à une autorisation triviale de vie en couple entre qui le désirent, dans une philosophie hédoniste de liberté anarchiste du sexe ? L’ignorance, visiblement, n’est pas le propre que de l’Afrique. On aurait voulu que les nations en tête de marche de l’humanité se trompent moins à ce niveau structurant, et nous montrent la voie de la raison et non de la passion débridée qui égare et pervertit dans la licence.

Le culte de l’individualité façonnée entraîne, de plus en plus, les sociétés occidentales dans un syndrome de la liberté qui est fatal pour leur avenir. Elles s’autodétruiront par leur fièvre mécréante de conquête sur la vie, à la barbe du Créateur, pour ainsi dire.

L’amour est un bien pour tous. Nous avons nos amours multiples. Le fait d’aimer une personne : sentiment filial, fraternel, amical, collégial, est chose humaine, et un bonheur social. Mais, lorsqu’il s’agit du sexe, de la libido, où la décence nous invite à la pudeur, la société ne saurait être conviée. De grâce, allez fricoter au diable, si je puis dire. Peu importe comment vous vous y prenez, mais votre plaisir est votre problème, tant qu’il ne se met pas sur la place publique pour déranger, est-on tenté de réagir. Partant, l’homosexualité, qui n’a aucune fonction sociale autre que la jouissance des pratiquants, n’est pas digne d’intérêt, si ce n’est son caractère asocial d’agression morale pour ceux que le bon Dieu a daigné éloigner et préserver de cet égarement. La loi doit protéger la société morale de la poussée corrodante des déviants, et même réprimer ceux qui osent en faire étalage et revendication. Pendant qu’on y est, à quand les mouvements des droits à l’inceste, à la pédophilie, à la fornication dans les lieux de culte… ?

Les écritures et les oracles ont prévenu de l’apocalypse de la fin des temps, de cette malédiction de Sodome et Gomorrhe qui guette les nations « infidèles », les communautés désobéissantes et maudites, sombrant dans le licencieux et le dépravé. Le présage a du réel. L’homosexualité est tout d’abord un danger à la procréation, dans cette atmosphère de récréation permanente, de libertinage défoncé. Ceux qui n’y voient aucun mal devraient se représenter les choses à l’échelle, si jamais la majorité de la collectivité basculait dans la pratique homosexuelle. On peut se demander en quoi serons nous meilleurs ? Par contre, la Psychanalyse atteste des délires névrotiques et démentiels de « l’indifférenciation » du sujet qui en résulte forcément. D’un point de vue éthique, l’humanité peut-elle prendre le risque subséquent de concevoir ses gardiens du futur dans des éprouvettes et machines, avec des matières synthétiques, sans fibres et cordons biologiques pour sentir et s’émouvoir humainement ; ou logés aux flancs de bailleresses du ventre aux gênes étrangers, à la douceur volée par le viol arrogant de l’argent à gagner. Et, demain, pour faire face au carnet de commande de couples gays, nous aurons ainsi des officines de placement de bébés clonés à usage unique. Non, messieurs, dames, vous vous trompez, tout n’est pas faisable. Le vote de la loi incriminée est historique, certes, mais par son absurdité, qui sera vite prouvée, si la vertu au Sénat flanchait. Et, je ne suis pas loin de croire d’ailleurs que la mise en avant de Madame Tobira, brave ministre de la Justice, et son « encensement » dans cette affaire, procèdent d’une certaine combine hypocrite, aux relents racistes, dont elle fera un jour ou l’autre les frais. Le temps nous dira. Wait and see !

L’avancée technologique est une chose, mais le clonage humain, puisqu’il devient probable en conséquence, est une imposture qui n’a aucun dessein de progrès, sauf l’horreur de l’expérience d’une science sans conscience risquant d’anéantir l’espèce. La crainte est fondée dans nombre de questions d’éthique pendantes, dont celui des OGM, des cellules souches, etc.

C’est une vacherie que de faire réciter à de petites cervelles que « notre corps nous appartient ». Comment ? S’il s’agit de l’intégrité physique de la personne, on est d’accord ; mais, au-delà, il faut faire très attention. Le sexe, autour duquel s’est forgé un certain discours « féministe », n’est pas une marque déposée de « propriété ». Personne n’est l’artisan ni le fabricant de son organe, qui procède du don. Le plaisir qu’il procure n’est pas inventé non plus, et ne saurait valoir droit d’auteur, outre les produits d’exploitation. C’est pour dire que le corps humain a bien une essence en soi, commune, qui dépasse la conscience de ceux qui n’y voient, malheureusement, que l’instrument de leur plaisir. A ce titre, il est sacré ; un bien de l’espèce qu’il n’est pas permis d’assigner à un traitement dégradant du point de vue de la morale publique, même si la personne concernée y est favorable. La collectivité a le droit de se protéger contre les excentricités de quelques uns, fussent-ils des illuminés. Le corps de chacun est un symbole de tous. La condamnation du trafic d’organes humains procède de ce principe de respect du corps, qui nous fait donner sépulture à nos défunts.

Franchement, que des personnes vivent ensemble pour leur bon plaisir de quéquettes et nénettes, la société n’en a rien à cirer, tant qu’ils ne viennent pas à s’exposer impudiquement et, partant, indisposer les autres. Que cette minorité veuille se mettre dans la couverture du mariage est une pure provocation ; et assimiler leur union de mêmes signes au mariage est un mépris et une guerre à la femme, à la société de surcroît. Croire qu’un homme en jupe ferait « bonne femme », est une insulte à la compagne de l’homme et au Créateur qu’aucune femme ni personne de sensée ne devrait tolérer ni cautionner. Pour les enfants, le tout n’est pas de les dorloter, câliner, ou pouponner. Confier un garçon, privé de maternage, à une cure de « paternage » épilé est, ni plus ni moins, qu’un crime abominable contre l’enfance, quant on sait que l’homme est forcément le produit de son éducation et de son environnement. Le Pape vient de démissionner… au même moment, curieusement, sans doute à bonne raison. Y a-t-il un lien ou non ? Une chose me dit qu’un scandale est au bout, car l’Eglise ne saurait abdiquer ; les musulmans, non plus.

Enfin, le plaisir a-t-il jamais été le but du mariage de l’homme et de la femme ? Que non ! Ce n’est pas mon avis. « J’aime Jean ou Paul, Jeanne ou Pauline, Mamadou ou Bineta », a-t-il jamais été la seule raison des unions célébrées de nos parents ? Jamais ! Pourquoi en faire un papier, s’il ne s’agissait que de ça ? Chacun n’est-il pas libre d’aimer, ou de ne pas aimer ; de nouer à midi et rompre à minuit, etc. ; pas besoin de protéger ce sentiment, plus ou moins éphémère dans tous les cas. Que venons-nous, société, faire dans cette galère sans enfant, obligeant la loi, triturée, à tous les artifices pour s’en procurer sur le marché, comme des poupées, ou des animaux de compagnie. C’est le monde à l’envers. Demain, on va nous amener, en complément de loi, « les couples reproducteurs », chargés de faire des enfants à des clients, sur commande, avant les chaînes de « prêts à adopter », et l’avalanche de l’irréversible. Bon Dieu, où va notre monde ; où donc s’arrêteront-ils dans leurs avancées sataniques vers l’autodestruction de la civilisation humaine ?

Les personnes qui font le choix de l’homosexualité doivent en assumer les corollaires, sachant qu’un enfant n’est pas donné à ce type d’union. Vouloir en avoir dans ces conditions relève du « caprice de gribouille ». Et, c’est d’un cynisme extrême, révoltant, que de comparer, et faire un amalgame de ce « bi-célibat » volontaire, avec la situation des couples normaux stériles, éprouvés par le sort. Ceux qui veulent véritablement des enfants, par amour du petit d’un homme et d’une femme, conformément à notre nature, devraient songer au respect des droits inaliénables de ces fraîches vies, qu’il vaudrait mieux ne pas dessoucher deux fois. Ils n’ignorent pas le, ou la, partenaire qu’il leur faut pour cela, et le cadre d’union se prêtant à la sécurité sociale du fruit. Alors, mettre des enfants dans des situations contre-nature qu’ils n’auront pas choisies (le pourraient-ils d’ailleurs), et dont ils risquent de subir les conséquences toute leur vie, est une grave responsabilité que prend la société française aujourd’hui à l’égard de ces générations sacrifiées à la profession libidinale de leurs tutelles, si elle admettait cet ultime… forfait. Les faillites des parents, leur divorce, les foyers monoparentaux, cas de figures accidentelles, irrégulières, ne sauraient justifier l’incongru. Les homosexuels ont parlé pour eux-mêmes. C’est leur droit. Mais, qui parle pour ces enfants qu’ils prétendent adopter, si ce n’est la morale, la conscience humaine ?

J’ai bien de choses à dire de la France et du Mali souffleté. Mais, ce cri m’a presque échappé, car le danger est à la porte de nos sociétés de misère, abandonnées aux mains de dirigeants sans vision et pour la plupart indélicats, voire amoraux. Docteurs, professeurs, maîtres, généraux et autres matamores, ils n’en sont pas moins des incultes politiques, qui pataugent en apprentis et se cherchent dans les méandres de l’Etat, sans aucune science du sujet qu’ils rabâchent en recalés, avalant toutes les couleuvres de leurs mentors, ne sachant même pas les limites où s’arrêter, éminents grammairiens des sentiers battus, confondant et confondus dans le beau parler creux, inutile, vide de savoir faire et de projets pour la nation.

L’Occident, après nous avoir tentés par le projet de Code de la famille, où se retrouvent toutes sortes de fenêtres ouverte à la perversité qu’ils expérimentent, pour le sac des fondements de notre société, nous a livrés à des soi-disant islamistes, djihadistes soutenus par eux, venus de nulle part, par leurs forfaits, piller, souiller et discréditer l’islam brandi, pendu à la charia suspendue, afin de nous retourner et provoquer une guerre civile, encore et toujours en projet. Ils se sont retrouvés dans l’obligation de remettre temporairement la cabale, non sans nous faire voler au passage des manuscrits, en simulant piètrement une mise à feu crapuleuse, aucunement justifiée, un vandalisme gratuit que seuls les commanditaires de cette « croissanzia » (razzia du croissant, en opposition à leur croisade) ont la réponse. Puisqu’ils n’abandonnent jamais leurs proies, ils vont revenir à ce fameux code sous d’autres formes, en d’autres circonstances. Déjà, on constate un activisme sur RFI pour signifier que les attentats sont possibles et réels au Mali ; tambourinant qu’à Gao il y a eu un ou deux kamikazes « d’essai », que la guerre asymétrique a commencé, signe que se joue le complot que j’ai dénoncé antérieurement, et qui se poursuit à nos dépends par combines, pas à pas. Où en est-on aujourd’hui avec le Mali indivisible, avec l’Armée malienne empêchée de monter à Kidal, Taoudéni et Tessalit ? Il faut poser les mines et les traquenards que les fuyards n’ont pas eu le temps de poser. Il faut couvrir le vol de notre pétrole, sans témoins. On prétend, pour nous rassurer que les Tchadiens sont là. Les Occidentaux, que l’on voit partout sillonner Bamako et le pays en ses moindres recoins, ne sont ni touristes ni journalistes, mais des agents de la subversion débarqués à la faveur de l’euphorie. Les mêmes veulent faire en Afrique, ce qu’ils ont fait et continuent en Irak, en Afghanistan et au Pakistan, un terrorisme boucher idiot, sans objet, obscurantiste, pervers, en terre étrangère, dont les morts ne seront que nous autres, des Noirs, et revendiqué par des cellules de basses œuvres et montages, avec de rares sacrifiés et victimes unitaires dans leur camp. Rien ne se fera chez eux, ni contre eux, et rien ne leur arrivera. Nous sommes livrés à la barbarie de leurs protégés et mercenaires. Les sceptiques finiront bien par se rendre à l’évidence. Car quand les bombes commencent à exploser, elles ne finissent plus de vous endeuiller, sans raison, avec des motifs abracadabrantesques. Ils ont des quantités inépuisables d’explosifs en tout genre, non vendables, à déstocker, et créent ainsi l’insécurité permanente partout, afin de se rendre utiles en sauveurs qui apportent les solutions obligées.

Mais, que font nos intellectuels de service, analystes à l’occasion ? Ils répètent savamment ce qu’ils ont entendu et perçoivent à peine, ressassant les lieux communs. Dieu sauve le Mali de tant de lascars et bonimenteurs qui prétendent être ce qu’ils croient, ignorant ce qu’ils sont vraiment : des pollueurs de l’intellect.

Pour conclure sur les conséquences de la fameuse loi française de l’égalité entre couples : époux – épouse ; époux – époux ; épouse – épouse ; je dis qu’il faut interdire de séjour au Mali toutes personnes sous ce régime matrimonial bâtard, qui nous fait perdre notre latin. Les révolutionnaires de 1789 n’ont pas vu venir ce coup à François Ho de Rouen, notre cher ami, Chevalier du Serval, Comte de Konna, Duc de Diabali, Prince Askia, Messager à Tombouctou, Amenokal de Kidal à Anefis. Année de grâce pour lui, sous le signe du Serpent. L’innocence des populations maliennes, bon cœur, s’offrant des Damien et François, suffira-t-elle à attendrir la bête et stopper son élan meurtrier, conquérant ? On peut en douter. Justement, de l’intervention française au Mali, je vous promets d’en parler. Mais, il me brûle de répéter ceci : Dieu ne voudra jamais sortir les Nègres de leur esclavage mental, tant qu’ils se refusent à apprendre et à réfléchir, à comprendre les intérêts en jeu, se contentant de ce qu’ils voient, et de ce qu’on leur dit, qu’ils prennent pour argent comptant.

On a entendu des figures, et non des moindres, reprendre après le Président français, très politique sur ce coup là, lorsqu’il dit que « la France paye ainsi sa dette au Mali », s’appropriant une idée de quelques amis maliens, dont Ami, à la bonne franquette. Si cela paraît très osé, détonant avec d’autres discours de pugiliste, il n’a rien de courageux, car c’est du vent. Et, aucune dette n’est réglée, c’est trop facile, même enfantin. Vous aurez remarqué que ça n’a suscité aucun remous sérieux dans une France non repentante, même dans la droite française « décomplexée », qui mâche de l’indigène cru, broie du colonisé, tranquille, trinque de l’immigré sans papier toilette, et se paye la tête et les tripes des sujets français des dépendances d’une Afrique des cocos, qui tarde à rentrer dans l’Histoire, perdue dans sa paresse douillette, ses illusions d’un âge d’or imaginaire et sa répétition des mêmes gestes et incantations, refusant l’aventure du progrès. Une insanité loufoque à la mémoire blessée de l’Afrique qui a irrité et courroucé nos grands intellectuels, à juste raison, mais qui n’a, malheureusement, pas eu la juste réponse, la réplique irréfragable. Car, nos Totos sont le problème. C’est d’une gouvernance vertueuse, clairvoyante, intelligente et courageuse dont l’Afrique est orpheline depuis Gamal Abdel Nasser, Kwamé Nkrumah, Ahmed Sékou Touré, Modibo Kéita, Julius Nyerere. Il y a eu ces héros assassinés, n’oublions pas, mais aussi Robert Mugabe, et, bien sûr, Nelson Mandela, Madiba, pour l’apothéose, dans la magie d’un sourire divin, mais combien humain. Et puis…

Nous paraîtrons toujours plus puérils que nos peuples ne le sont, à cause de nos dirigeants hasardeux, assez souvent limités, infatués mal préparés, navigateurs sans boussole, complexés à deux temps, empêtrés dans des considérations d’ego et d’orgueil, que flatte la docilité des incompétents, incapables de donner chance au savoir qui n’est pas le leur, et impulser la dynamique de la science, de tenir les promesses d’un choix visionnaire, préférant les solutions mesurées, encadrées, tronquées, convenant au prisme, écrasées sous le poids des basses combines politiciennes d’avilissement de toutes forces d’analyse indépendantes, d’usure et de discrédit du génie en autrui, d’élimination de toutes capacités et voix de contradiction potentielles, sans assurer de relève digne du nom. C’est pourquoi, la jeunesse patriotique et panafricaniste, engagée, consciente, doit se retrouver pour faire face à la recolonisation en projet, dont ils ont préparé le lit, et reprendre en urgence le flambeau de la lutte, en se débarrassant des franges sans conviction, alimentaires et prétendument humanitaires, qui cultivent l’esprit de l’assistanat, de la mendicité, de la dépendance, dans l’indignité totale de la souveraineté niée et reniée, de l’acceptation servile de la loi des dominants, de la reddition sans combat. Nous devons, comme nos pères, nos aînés, nos aïeux, déterminés, la foi inébranlable, mourir les armes à la main et la liberté au cœur, pour la gloire du Mali aujourd’hui, du Mali demain, du Mali éternel.

Mohamed Coulibaly


 Commentaires