La société de cimenterie diamond Ciment-Mali en plus de sa production du ciment de mauvaise qualité à de prix exorbitant, maltraite son personnel qui souffre de licenciement sans accompagnement. Sur un effectif total d’environ 1000 employés, diamond-ciment Mali ne compte que 9 contractuels temporaires.
L’une des meilleures solutions à la problématique de l’emploi des jeunes dans un pays est l’installation des usines et autres industries de production ou de transformation. C’est dans cette optique et parmi tant d’autres que les autorités maliennes ont donné l’autorisation à l’usine de cimenterie diamond ciment Mali de s’installer dans notre pays en 2008.
Et, depuis son installation en 2009, la société de cimenterie diamond-ciment Mali dont une unité est située à Astro, et l’autre à Dio-gare (toutes deux dans la Région de à Kayes), a foulé au pied les aspirations des autorités maliennes que sont, entre autres, la production du ciment en qualité, en quantité, au prix moins cher et l’emploi des jeunes.
En effet, le pays est servi en ciment de mauvaise qualité, à des prix exorbitants et les personnels exploités. En tout cas, la plus grande majorité des employés nationaux dans ces unités industrielles est réduite à l’esclavage dans leur propre pays.
Sur un effectif total d’environ 1000 employés, il n’y’a que 9 contractuels temporaires. Le reste c’est des journaliers et souffrent de licenciements sans aucun accompagnement ni autre droit.
Donc, des conditions de travail précaires et assez pénibles. En plus de ces conditions de travail assez difficiles, aucun plan social n’existe pour les travailleurs et peuvent être licenciés à tout moment.
Le ciment importé du Sénégal est de la qualité et est vendu moins cher sur le marché malien que celui produit sur place, au Mali. Et, pourtant, les produits servants de la fabrication du ciment sont extraits du sous-sol malien.
Négus Traoré