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Le Républicain N° 4570 du 22/2/2013

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Gao : L’armée repousse des Djihadistes
Publié le vendredi 22 fevrier 2013  |  Le Républicain


© AFP par DR
Crise au nord du mali : un véhicule explose près d’un camp français à Kidal
Jeudi 21 février 2013. A Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako. Un "véhicule est arrivé en filant vers le sud-ouest" de la ville et "a explosé à environ 500 mètres du camp occupé par les Français et les Tchadiens


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« Suite à l’action de la nuit du mercredi au jeudi, trois jihadistes ont été tués. Le bilan provisoire de l’affrontement à Gao à l’instant où je vous parle fait état de 4 morts au niveau du palais de la justice, deux jihadistes capturés, la station Sonef, près du marché à subit des dégâts, cinq militaires maliens blessés. Il y’a une heure, les tirs ne se fonts plus entendre à Gao ». Cette déclaration a été faite par le capitaine Modibo Naman Traoré de la Dirpa lors d’un point de presse le jeudi 21 février 2013. Il avait à ses cotés, les lieutenant-colonel Souleymane Maiga et Souleymane Dembélé de la Dirpa.

DirpaLe capitaine Modibo Naman Traoré a fait savoir que la situation générale est stable et les forces maliennes sont en phase de la sécurisation et la stabilisation des zones reprises tout en effectuant des patrouilles nocturnes partout. Avant d’ajouter que les frappes aériennes Française se poursuivent sur les bases jihadistes. A l’en croire, les nouveaux modes d’actions de l’ennemi sont l’infiltration des villes par petit groupe, des attentats suicides, les poses d’engins explosifs improvisés. Il a indiqué que sur le fuseau Ouest (Diabali- Nara-Léré-Goundam-Niafounké-Tombouctou), la situation est relativement calme car aucun mouvement de l’ennemi n’est constaté. Le Fuseau Est (Sévaré-Kona-Douentza-Gossi-Gao-Bourem-Ménaka), excepté la ligne de Gao la situation est calme. Bourem et Ménaka sont sous contrôle des forces maliennes et alliées. A Ansongo, les militaires Nigériens ont récupérés une importante quantité de munitions, a dit le Capitaine Traoré. S’agissant de Gao, le mercredi au environ de 23h, les militaires maliens ont surpris un groupe de jihadiste sur lequel ils ont ouvert le feu qui malheureusement a pu s’échapper. « Suite à l’action de la nuit trois jihadistes ont été tués. Pendant le ratissage de l’armée au niveau du palais de la justice, de la mairie et du marché, ils ont été confrontés aux résistances des jihadistes qui s’y étaient retranchés. Le bilan provisoire de l’affrontement à Gao à l’instant où je vous parle fait état de 4 morts au niveau du palais de la justice, deux jihadistes capturés, la station Sonef près du marché a subit des dégâts, cinq militaires maliens blessés. Il y’a une heure, les tirs ne se fonts plus entendre à Gao », a-t-il dit. Modibo Naman Traoré a rassuré que les forces Françaises, Tchadiennes et un détachement malien contrôlent l’aéroport et le camp de Tessalit. Selon lui, ils ont participé à l’attaque des jihadistes dans l’Adrar des iforas. Il a indiqué que le Mnla est entrain de commettre des exactions et des viols à Kidal sur des gens qui n’ont pas voulu les supportés pour preuve, le 17 février dernier un commando du Mnla a enlevé et exécuté six personnes à Aguelhok. « Si la Misma et la France se sont retirées aujourd’hui, ça serait difficile pour le Mali de tenir actuellement toute l’étendue du territoire nationale », a-t-il dit. Selon le Lieutenant colonel Souleymane Maïga, directeur générale de la Dirpa, les jihadistes ont été surpris par la rapidité de l’opération raison pour laquelle certains sont restés dans les bâtiments publics et d’autres proviennent du fleuve. Pour lui, le Mnla n’existe pas, ce sont des jihadistes. A l’en croire un voyage de presse au nord du pays se profile à l’horizon. Il fait savoir que 5279 éléments de la Misma sont actuellement sur le terrain. Selon lui, le centre d’instruction au camp des bérets rouges est une nécessité pour permettre aux jeunes soldats d’avoir leurs brevets de parachutiste. Le conférencier a rassuré que les touareg qui sont présentement dans l’armée ne vont jamais déserter. Avant d’ajouter qu’il n’y aura plus d’intégration dans l’armée mais de recrutement par voie normal. Quant au Lieutenant-colonel Souleymane Dembélé, Directeur général adjoint de la Dipra, la population de Gao collabore avec les militaires maliens même si cette collaboration n’est pas totale. Il n’a pas voulu se prononcer sur la déclaration du Procureur général au près de la Cour d’appel de Bamako qui faisait état des conditions misérables des militaires. Mais le Lieutenant-colonel Dembélé reconnaît quand même que le Mali manque de matériels militaires. « L’armée malienne est créée avec les touareg et les touareg demeurent dans l’armée », a-t-il conclu.

Aguibou Sogodogo

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