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Autonomisation des femmes : Les coréens du sud appuient le Mali
Publié le vendredi 2 decembre 2016  |  Le Zenith Bale
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Le ministre de l’éducation nationale M Barthelemy Togo a procédé ce mardi 28 novembre 2016 à l’ouverture de l’atelier technique d’appropriation des activités du projet d’autonomisation des adolescentes et des jeunes par l’éducation au Mali. C’était, en présence des partenaires comme : ONU femme, la coopération Coréenne, l’UNFPA, l’UNESCO et l’ensemble des départements ministériels concernés par cette question. Par cette initiative, il s’agit pour les 5 ans à venir de renforcer les compétences des adolescentes et des jeunes femmes de notre pays, de sorte qu’elles soient plus autonomes.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Togo a tenu à préciser que « le projet pour lequel nous avons signé le protocole d’Accord en août 2016, et que nous nous organisons à réunir les conditions de sa mise en œuvre efficace et efficiente, vise quatre principaux objectifs, à savoir :



– le renforcement de la qualité de l’éducation de base ;

– le renforcement de l’éducation à la santé sexuelle et reproductive, à l’hygiène de l’eau, et à l’assainissement;

– le renforcement d’une meilleure prise de conscience de l’importance de l’égalité des genres et de l’éducation des adolescentes et des jeunes femmes par les décideurs et les communautés ;

– le renforcement de l’utilisation des données et des connaissances répondant aux préoccupations des adolescentes et des jeunes femmes en vue de leur autonomisation.

Il s’agit de faire en sorte que, par l’acquisition de connaissances et de capacités utiles, les adolescentes et les jeunes femmes soient plus autonomes, et participent activement à la vie publique.

Ces attentes légitimes sont mises à rude épreuve par les tendances négatives qui sont autant d’obstacles à l’accès à l’éducation pour les jeunes filles et les adolescentes. Il s’agit notamment, des taux de scolarisation et d’alphabétisation faibles, de la fréquence des mariages précoces, de leur exposition aux infections, de leur accès limité à l’information, et de leurs vulnérabilités physiques.

Ainsi, le projet s’inscrit dans la vision de l’éducation à l’horizon 2030 et conduira, dans sa mise en œuvre, à la réalisation de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 4 qui vise à ” assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie “.

Il conduira également à la réalisation de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 3 qui ambitionne de ” permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ” ; de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 5 qui est visé pour ” Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ” ; de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 6 dont l’ambition est de ” garantir l’accès de tous à l’eau et l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ” ; de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 10 poursuivi pour ” réduire les inégalités “, et enfin, de l’Objectif de Développement Durable (ODD) 17 poursuivi pour ” Revitaliser le partenariat mondial au service du développement soutenable et renforcer les moyens de ce partenariat “».

Et le ministre de poursuivre :

« Il est aujourd’hui un impératif de reconnaitre en chaque fille, en chaque adolescente et femme le rôle potentiel d’agent du changement. Ce postulat nous commande de développer de nouvelles stratégies visant à garantir à chaque fille et à chaque femme le droit à l’Education.

Ce postulat nous commande d’éduquer les filles et les adolescentes, de nous assurer qu’elles ont accès à une éducation de qualité susceptibles de les exposer à des informations sur la santé sexuelle et reproductive, l’hygiène de l’eau, l’assainissement et la nutrition.

Ce postulat nous commande enfin de préserver les filles de la violence sous toutes ses formes : physique, verbale ou psychologique.

Nous devons poursuivre et renforcer l’intégration de la problématique de l’autonomisation des jeunes filles et adolescentes dans nos politiques publiques de manière à mieux répondre à leurs besoins, et faire en sorte qu’elles deviennent des membres actifs de leurs communautés.

A raison, Madame Irina BOKOVA, Directrice Générale de l’UNESCO disait, je cite : ” …C’est par l’Education que les filles et les femmes obtiendront la liberté de faire des choix, de façonner leur avenir et d’édifier des sociétés plus inclusives et plus justes “, fin de citation ».

Le ministre Togo a enfin déclaré qu’il met cet espace à profit pour renouveler son engagement personnel, ainsi que celui de son département tout entier, à accorder au projet le plus grand soin et à lui garantir une pleine réussite, avant de souhaiter plein succès aux travaux.

Youba KONATE



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