En vue de rapprocher les acteurs du 3ème pouvoir et ceux du 4ème pouvoir, le ministère en charge de la Justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux organise à l’intention des journalistes une session de formation sur l’organisation et les procédures judiciaires. L’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) ‘’Me Demba Diallo’’ a abrité l’évènement.
C’était du 28 au 30 novembre dernier.
Depuis son arrivée au département de la justice, des Droits de l’Homme et Garde des Sceaux, me Mamadou Ismaël Konaté s’est donné pour mission de rendre la justice accessible à tous les citoyens.
Pour ce faire, il entend vulgariser les notions essentielles de la justice afin que les citoyens fassent recours à celle-ci en cas de besoin.
Les hommes de média sont les canaux de vulgarisation de ce secteur d’où leur formation sur l’organisation et les procédures judiciaires.
Dans son discours de bienvenue aux participants, le Directeur National adjoint de l’INFJ dira que cette session de formation des journalistes vise à leur donner des notions essentielles sur la justice afin qu’ils s’en approprient dans leurs activités quotidiennes.
Pour M. Badra Alou Coulibaly, c’est une façon de rapprocher les acteurs de la justice communément appelés les détenteurs du 3ème pouvoir et ceux du 4ème pouvoir que sont les journalistes. Il a remercié le ministère pour cette belle initiative avant d’inviter les participants à l’assiduité.
Au cours de cette session de formation qui a duré trois (03) jours, des thématiques sur l’organisation judiciaire au Mali, les Acteurs de la justice, le Procès Civil, Pénal, d’Assises, le Greffier, Justice et Droits de l’Homme, Traite des personnes…
Des thèmes animés par d’éminents Magistrats, Avocats et Greffiers.
Avec cette formation, les hommes de média sont désormais outillés pour faire de bons reportages dans ce domaine.
Notons que cette session de formation est la deuxième du genre a concerner une cinquantaine de journalistes après une première vague de 50 journalistes formée du 21 au 23 Novembre dernier. Ce qui amène à 100 le nombre de journalistes formés.