Seize djihadistes ont été tués et 6 militaires blessés lors de violents combats dont a été le théâtre jeudi la ville malienne de Gao, dans le nord du pays, ont rapporté en début de soirée des témoins citant l’armée malienne.
Trois assaillants ont été abattus à un check-point contrôlé par les forces nigériennes et treize autres tués par des tirs visant à les déloger de la mairie et du palais de justice qu'ils avaient nuitamment investis, ont indiqué des responsables locaux.
Contacté par APA, le responsible des urgences de l'hôpital de Gao, le Dr. Boubacar Cissé n'est pas entré dans ce détail mais a précisé avoir accueilli un total de cinq blessés, dont un civil, alors que se poursuivaient les combats.
Pour sa part, la radio malienne a affirmé que les assaillants ont tenté de franchir mercredi vers 23 heures un check-point gardé par des soldats nigériens. “Ceux-ci ont ouvert le feu, tuant trois d'entre eux. Le reste de la troupe s'est retranché au Palais de justice, à la mairie, au marché et dans des familles”, a-t-on ajouté.
Selon la station, les combats ont débordé sur le marché après que tous les occupants djihadistes du palais de justice aient été tués et que les locaux de la mairie, où avait trouvé un dernier carré d'assaillants, se soit écroulés sous les “tirs nourris” de l'Armée malienne.
L'attaque a été revendiquée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (MUJAO) qui avait fait de Gao son bastion, après en avoir pris le contrôle au Mouvement nationale de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touarègue), en juin 2012.