Les attaques kamikazes des islamistes se multiplient. Le Mujao assure que « la bataille » ne fait « que commencer » pour reconquérir le Nord-Mali.
La tension reste extrêmement vive au centre de Gao vendredi, où, retentissent régulièrement des tirs d’armes automatiques. Le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a affirmé avoir envoyé des hommes dans cette ville, sans en préciser le nombre, en assurant que «la bataille» ne faisait que commencer pour reconquérir le vaste Nord malien.
• À Gao, tirs à l’arme lourd
Des soldats maliens tiraient à l’arme lourde vendredi à la mi-journée sur la mairie de Gao, sans que l’on sache si des islamistes armés s’y trouvaient encore. De «nombreux» corps de djihadistes portant des ceintures d’explosifs et tenant à la main des grenades dégoupillées ont été découverts dans des bâtiments officiels alentours, selon des militaires maliens.
À 50 mètres du poste de commandement, la mairie et le palais de justice témoignent de la violence des affrontements de la veille. Le tribunal a été éventré par les roquettes maliennes. Les bâtiments de la mairie ont été détruits par un missile tiré par des hélicoptères français arrivés en renfort.
Jeudi, entre quinze et vingt islamistes ont été tués, deux soldats français «très légèrement blessés» et «quatre soldats maliens auraient été blessés» au cours de violents combats, selon un bilan de l’état-major de l’armée française.
• Deux voitures piégées à Tessalit
Vendredi à l’aube, deux véhicules kamikazes ont explosé, visant des civils et des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), à Tessalit, dans l’extrême nord-est du Mali.Le Mujao est sans doute à l’origine de l’attentat. Il y a eu trois morts, et plusieurs blessés dans les rangs touareg. La région montagneuse des Ifoghas, entre Kidal et Tessalit, sert de refuge à de nombreux islamistes armés liés à al-Qaida.
• Un attentat-suicide à Kidal
À Kidal, à 1500 kilomètres au nord-est de (...)
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