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Tournoi UEMOA : Aigles locaux, bis repetita
Publié le lundi 5 decembre 2016  |  L’Essor
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© aBamako.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Le Sénégal bat le Mali 1-0 et remporte le Tournoi de l`UEMOA 2016
Lomé, le 03 décembre 2016. Stade de Kégué. Finale de la 7è édition du Tournoi de foot de l`intégration de l`UEMOA. Le Sénégal domine le Mali, et devient ainsi le pays le plus titré de cette compétition, avec 3 trophées gagnés.
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Comme en 2008 et 2011, la sélection nationale a encore trébuché sur la dernière marche, s’inclinant 1-0 en finale, samedi au stade de Kégué face au Sénégal

Les Aigles locaux sont tombés les armes à la main, samedi face au Sénégal en finale de la 7ème édition du tournoi de l’UEMOA. Au terme d’une rencontre âprement disputée, les poulains de Djibril Dramé se sont inclinés 1-0 devant la sélection sénégalaise dirigée par le très expérimenté François Joseph Koto. L’unique but de la partie a été marqué en toute fin de partie par Aliou Badjé, suite à un corner prolongé de la tête par Ibrahima Niane (80è min). Comme en 2011 face à cette même sélection sénégalaise ou encore en 2008 à Bamako contre la Côte d’Ivoire, les Aigles locaux échouent une fois encore au pied du podium à la grande déception des supporters qui pensaient que la troisième fois allait être la bonne pour notre pays.
Qu’est-ce qui a encore manqué aux Aigles locaux et empêché notre pays de monter sur la première marche du podium ? Pour le sélectionneur national, Djibril Dramé dont c’est la troisième défaite en autant de finales avec une sélection nationale (2 tournois UEMOA et un CHAN, ndlr), c’est tout simplement «une malédiction».
«Ça devient quand même une malédiction, maintenant il s’agit de tirer les enseignements. Qu’est-ce qui fait qu’on tombe chaque fois à ce stade de la compétition», s’est interrogé le technicien après l’échec de ses joueurs, samedi au stade de Kégué. «Les deux équipes ont produit du beau football. On a assisté à une belle finale, tant sur le plan tactique que technique, les deux sélections étaient bien en place. Mais le match a basculé sur une action standard, qui a souri aux Sénégalais. Ça fait partie du football», analysera le sélectionneur malien.
«Après le but sénégalais, on a eu l’opportunité d’égaliser à la toute dernière minute. Malheureusement on a manqué de concentration dans le dernier geste», ajoutera Djibril Dramé. Maliens et Sénégalais ont terminé chacun en tête de leur groupe respectif avec 7 points. Mais contrairement aux Aigles locaux qui n’ont marqué que deux buts lors de la phase de groupe, les Lions de la Teranga ont frappé sept fois dont un cinglant 5-0 contre la Guinée Bissau lors de la dernière journée de la phase initiale. Sur le plan offensif donc, les Sénégalais ont été plus efficaces que les nôtres et c’est peut-être là que s’est jouée la finale de cette 7è édition du tournoi UEMOA. La sélection malienne s’est imposée deux fois avec la plus petite des marges face, respectivement au Togo et à la Côte d’Ivoire, alors que les Lions de la Teranga ont marqué deux buts dès leur sortie initiale.
Si par la suite, le Sénégal a dû se contenter d’un nul vierge 0-0 contre le Bénin (2è journée), les protégés de François Joseph Koto se reprendront de la plus belle manière en étrillant 5-0 la Guinée Bissau lors de leur troisième match. C’est dire que les Sénégalais ont abordé la finale le moral gonflé à bloc, et dès le coup d’envoi de la partie ils afficheront leurs ambitions en se lançant à l’assaut des buts maliens. A deux reprises, les Lions de la Teranga obligeront la défense malienne à se dégager en corner mais ces deux alertes seront sans conséquence pour les Aigles locaux (3è et 5è min). La troisième occasion du match sera également à l’actif des Verts du Sénégal : suite à un coup franc, l’avant-centre Ibrahima Niane envoie le cuir au dessus de la cage du Keeper capitaine, Djigui Diarra (30è min). Il faudra attendre la fin de la première période pour voir les Aigles locaux répliquer aux Lions de la Teranga avec ce coup franc de Mohamed Sangaré qui passera à quelques centimètres du poteau du gardien Lamine Sarr (39è min). Ce sera la seule véritable alerte dans la surface sénégalaise.
Au retour des vestiaires, les protégés de Djibril Dramé étaient donc condamnés à hausser le niveau de leur football et surtout accélérer le jeu pour espérer retourner la situation et éventuellement pousser les Sénégalais à la faute. Abdoulaye Traoré «Abédi» allumera la première mèche pour les Maliens avec cette frappe puissante qui passera à côté de la cage du portier sénégalais, (56è min). Dans la foulée, le canonnier Moussa Djénépo se met en exergue : il expédie un missile qui sera boxé par Lamine Sarr (59è min). En ce début de deuxième période, les Sénégalais sont acculés, mais ils ne craquent pas. Ils laissent passer l’orage et se contentent de dégager les ballons comme ils venaient. Pendant de longues minutes, le match se déroule à sens unique pour les Aigles locaux qui ne concrétisent pas leur domination. Puis vint cette maudite 80è minute : suite à un corner (l’un des rares du Sénégal en deuxième période) prolongé de la tête par Ibrahima Niane, Aliou Badjé marque au deuxième poteau (0-1, 80è min).
Les Aigles locaux sont assommés, ils n’avaient plus qu’une dizaine de minutes pour récoler au score et éventuellement renverser la vapeur. A deux minutes de la fin du temps réglementaire, les Maliens pensaient avoir égalisé, mais Aboubacar Samassékou ne parvient pas à cadrer sa tête (87è min). Les derniers espoirs des Aigles locaux venaient de s’envoler et c’est le Sénégal qui soulèvera le trophée de l’Intégration de cette 7è édition du tournoi UEMOA.
Cerise sur le gâteau pour la sélection sénégalaise, l’attaquant Aliou Badjé a terminé meilleur buteur de la compétition avec quatre buts, alors que le trophée fair-play a été décerné à la sélection togolaise. C’est la troisième fois que le Sénégal remporte le trophée après ses sacres de 2009 et 2011. Il devient ainsi le premier pays de l’UEMOA à coiffer trois couronnes. Les autres pays vainqueurs sont la Côte d’Ivoire (2007 et 2008), le Niger (2010) et le Burkina Faso (2013).
Envoyé spécial
S. S. KAMISSOKO

Samedi le 03 décembre au stade de Kégué (Togo).
Mali-Sénégal : 0-1
But d’Aliou Badje (80è min).
Arbitrage de l’Ivoirien, Alou Miessan, assisté de son compatriote Mamadou Bogbe et du Togolais Agbedanou Abra Stsope.
Mali : Djigui Diarra (cap), Abdoulaye Traoré (Salim Bah), Aboubacar Samassekou, Sékou Diarra, Ibrahima Diarra, Moussa Djénépo, Sekou Koïta (Cheick Coulibaly), Mamadou Cissé, Lassana Samaké, Mamadou Doumbia, Mohamed Sangaré (Mamadou Doumbia). Entraîneur : Djibril Dramé.
Sénégal : Lamine Sarr, Jean Jack Idrissa, Souleymane Aw, Ibrahima Niane, Ba Moussa (c), Mamadou M’baye, Krepin Diatta, Souley Sarr (Mouhaladou Diawara), Cheick A. Bamba, Ahkibou Ly (Mohamed Pouye). Entraîneur : François Koto.



ILS ONT DIT…

Sékou Koïta, attaquant des Aigles locaux : «En venant à Lomé, notre ambition était de remporter la coupe et on avait les armes pour battre le Sénégal. Malheureusement, Dieu en a décidé autrement. Nous sommes déçus pour nos supporters, notamment la communauté malienne du Togo».

Moussa Djénépo, milieu offensif des Aigles locaux : «La déception est énorme, ça fait la troisième fois que le Mali perd en finale. Je pense que dans l’ensemble, l’équipe a montré de bonnes choses. Nous avons dominé le Sénégal de bout en bout, on a eu des occasions qu’on n’a pas concrétisées. C’est dur de perdre comme ça».

Mohamed Maïga, ambassadeur du Mali au Togo : «Mes réactions sont celles d’un supporter malien, un peu déçu. Techniquement nous étions meilleurs, mais la chance ne nous a pas souri. La seule occasion dangereuse que le Sénégal a eue, il l’a bonifiée. Nous avons eu plusieurs occasions, mais nous les avons ratées. Car il était écrit quelque part que le Mali devait perdre contre le Sénégal. J’encourage toute l’équipe, les joueurs et l’encadrement. Je profite également de l’occasion pour remercier l’ensemble de la communauté malienne vivant au Togo pour sa mobilisation».



Gabon : CAMACHO AUX COMMANDES DES PANTHERES

Comme pressenti depuis plusieurs jours, José Antonio Camacho a été officiellement nommé sélectionneur du Gabon vendredi. Sans expérience sur le continent africain, le technicien espagnol aura 43 jours pour préparer les Panthères à leur CAN 2017 à domicile… En quête d’un successeur à Jorge Costa, remercié le 3 novembre, la Fédération gabonaise (Fegafoot) a officialisé vendredi la nomination de José Antonio Camacho comme sélectionneur des Panthères, qui étaient provisoirement dirigées par l’intérimaire José Garrido.
L’arrivée de Camacho était pressentie depuis plusieurs jours à la suite du voyage en Europe du président de la Fegafoot, Pierre Alain Mounguengui, pour y rencontrer l’Espagnol de 61 ans et l’ancien sélectionneur du Mali, Patrice Carteron. Passé par les bancs de l’Espagne (1998-2002), du Real Madrid, de Benfica, ou plus récemment de la Chine (2011-2013), Camacho s’est engagé pour deux ans. A 43 jours du coup d’envoi de la CAN 2017 que le pays organise du 14 janvier au 5 février, ce choix apparaît très étrange puisque l’ancien latéral gauche n’a jamais entraîné sur le continent ! De plus, il se trouve au chômage depuis juin 2013 et parle peu français (il travaillera avec un interprète).

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