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Echec des négociations entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation :Le mot d’ordre de grève de 120 heures prévu du 5 au 9 décembre maintenu
Publié le lundi 5 decembre 2016  |  Le Pays
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© aBamako.com par Androuicha
Diner de presse du ministre de l`Education Nationale
Bamako, le 28 juin 2016 au CICB. Le ministre de l`Education Nationale, M. Barthélémy TOGO a organisé un diner de presse à l`honneur des journalistes à l`occasion de la fin de l`année
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Après le préavis de grève des 3 et 4 novembre dernier, suite à l’échec des négociations, les syndicats signataires du 15 octobre ont lancé un autre préavis de grève de 120 heures prévu du 5 au 9 décembre prochain.

Après la convocation de la commission de conciliation par la partie gouvernementale, les négociations ont commencé le mercredi 30 novembre et se sont étalées sur deux jours. À la clôture des travaux, sur six points de revendication, les parties se sont convenues sur deux points d’accord ; un point d’accord partiel et trois points de désaccord.

À la lecture de ces résultats, les syndicats ont décidé de maintenir leur mot d’ordre de grève de 120 heures. Donc, les classes du fondamental et du secondaire seront fermées du 5 au 9 décembre prochain.

Selon un responsable syndical, les points relatifs au statut autonome des enseignants et à l’alignement des salaires des enseignants maliens sur ceux de la sous-région sont non négociables.

Aux derrières nouvelles, le ministre de l’Education nationale avait instruit à services concernés de reprendre son mémoire en dépense afin d’intégrer des propositions pertinentes. De sources crédibles, les cadres en charge du dossier ont passé presque toute la journée du samedi 3 décembre dans les locaux du département de l’éducation pour exécuter cette injonction du ministre. Au moment où nous mettions sous presse aucune information n’a filtré par rapport à l’issue de cette séance de travail.

Donc, on peut dire sans risque de se tromper que c’est le début d’un bras de fer entre le gouvernement et les syndicats signataires du 15 octobre pouvant perturber sérieusement la tenue d’une année scolaire normale dans notre pays.

Mama Paga

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