Dans nos colonnes, juste au début de l’envoi des troupes de l’armée Française, nous avions attiré l’attention des uns et des autres sur cet état de fait. Et pour cause, c’était une façon d’éteindre un feu qui aurait été allumé par l’ex Président Nicolas Sarkozy. Et comme l’administration est une continuité, François Hollande poursuit cette politique mais avec intelligence et tact pour échapper au courroux du peuple malien. Mais à l’allure où évolue les choses, plus les jours passent, plus nous constatons cette volonté affichée des autorités françaises de nous imposer un « dialogue » avec une bande égarés du MNLA. Et dans le discours de Laurent Fabius, cela est sans ambages : « Il faut qu’il y ait dialogue avec ceux qui renoncent au terrorisme, à une scission du Mali ». Une allusion qui est faite au MNLA et au MIA qui n’est autre que l’autre branche d’Ançar Eddine d’Iyad Ag Aghaly qui demeure muet comme une carpe à ce stade de la situation.
A « Mali Demain », nous sommes outrés et indignés de voir certaines autorités françaises et leurs soit disant ONG faire de ce qui pourrait être appelée des « bavures » de l’armée malienne dans sa reconquête des villes occupées par des rebelles, une « violation des droits de l’homme ». Où étaient ces donneurs de leçons et spécialistes de la politique de deux poids, deux mesures lorsque les rebelles attachaient puis ont égorgé nos militaires à Aguel Hoc, Ménaka et bien d’autres localités dans le septentrion ? Il n y a jamais eu autant de menaces et de tapages sur ce crime odieux.
Pour quoi, de nos jours, on veut nous imposer une conduite à tenir ? Cela devrait donner à réfléchir à tous els fils du pays car, ce qui se passe est inadmissible et intolérable dans un pays « démocratique » ou que l’on veut vraiment instaurer la démocratie.
Votre journal ne baissera jamais els bras pour dénoncer des coups de ce genre qui n’honore pas un pays qui a prouvé à la face du monde l’exemplarité de sa démocratie.
La rédaction.