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120h de grève des enseignants : Les points qui divisent gouvernement et syndicats
Publié le mardi 6 decembre 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Diner
© aBamako.com par Androuicha
Diner de presse du ministre de l`Education Nationale
Bamako, le 28 juin 2016 au CICB. Le ministre de l`Education Nationale, M. Barthélémy TOGO a organisé un diner de presse à l`honneur des journalistes à l`occasion de la fin de l`année scolaire 2015-2016.
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Un mouvement général de grève de 5 jours a commencé hier au niveau de l’éducation fondamentale et secondaire au Mali. Décrétée par sept syndicats après l’échec des négociations, le ministère de l’Education nationale, a fait hier l’état des lieux des négociations.

Les sept syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre (Syldef, Syneb, Syntec, Synesec, Synefct, Fenarec et la Section enseignement secondaire du Syndicat national de l’éducation et de la culture) ont déposé sur la table du gouvernement six points de revendication pour l’amélioration de leur vie et conditions de travail. Il s’agit l’adoption d’un statut autonome de l’enseignement, l’alignement de salaires des enseignants maliens sur ceux de la sous-région, l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’école publique, la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e année, le respect strict des textes régissant la mutation et enfin l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignants de catégorie A, B et C.

« Sur les six points, un accord final a été trouvé sur deux point, à savoir : la généralisation du curriculum, la prise des mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre de l’APC et la réintroduction de l’examen d’entrée en 7e année, le respect strict des textes régissant la mutation, respectivement point 4 et 5 des revendications. Le point 3, l’adoption d’une carte scolaire à l’enseignement fondamental, secondaire et la construction d’école publique, fait l’objet d’un accord partiel », a informé le ministre de l’Education nationale, KénéKouo dit Barthélémy Togo au cours d’une rencontre avec les responsables de l’administration scolaire.

Par rapport aux trois points de désaccord, le département justifie son refus par des questions de principe et le respect des textes.

S’agissant du premier, c’est à dire l’adoption d’un statut autonome de l’enseignement, le DRH du ministère de l’Education, Mamadou Konta, a révélé que le sujet a fait l’objet d’une communication écrite qui est relative à la modification des options de certaines dispositions du statut général des fonctionnaires présentée par le ministre chargé de la Fonction publique en réunion interministérielle au secrétariat général du gouvernement le 4 août 2016. « Il a été constaté que les statuts autonomes ont vidé le statut général de son contenu. En conséquence, aucun statut autonome ne saurait plus être accordé à un corps quelque », a t-il indiqué.

Sur l’alignement des salaires des enseignants maliens sur ceux de la sous-région, le chef du département l’Education a précisé qu’il n’existe pas de salaire de la sous-région. « La politique salariale d’un pays repose sur un certain nombre de réalités dont la richesse du pays, le coût de la vie (PIB), etc. », a t-il souligné.

Pour le dernier point de désaccord, l’augmentation de l’indemnité de responsabilité pour les enseignant de catégorie A, B et C, le ministre Togo a affirmé que l’Etat a fixé la liste et les catégories d’agents habilités à percevoir cette indemnité suivant le décret n°2014-837/P-RM du 10 novembre 2014, modifié. Et malgré l’observation de ce principe général, l’Etat a consenti au personnel enseignant la prime hiérarchisant dont le montant a connu plusieurs évolutions.

Le ministre Barthélémy Togo a conclu par dénoncer la prise en otage de l’école par les enseignants.

Maliki Diallo
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