Nord : Aqmi crée la panique à Tombouctou

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Publié le mardi 6 decembre 2016 | L’Indicateur Renouveau

© Autre presse
Abou Zeid, le responsable d`aqmi qui aurait été tué par l`armée française au nord-Mali.

Les habitants de Tombouctou redoutent des attaques après l’existence d’une vidéo de propagande d’Aqmi.

Ces derniers temps, le groupe terroriste Aqmi mène une intense activité de communication et de propagande qui fait peur à Tombouctou. Le groupe terroriste, qui avait régné en maître sur la ville en 2012, affirme avoir frappé l’aéroport de Tombouctou avec des missiles Grade la semaine dernière.

Une information qui n’a été jusqu’ici confirmée ni par la mission onusienne, ni par l’opération Barkhane. Hier pourtant, “Alakhbar”, un site d’information en Mauritanie, s’est fait l’écho de cette frappe terroriste.

Selon le journal, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a affirmé avoir utilisé le mardi 29 novembre des missiles Grade dans une attaque contre l’aéroport de Tombouctou lequel est sous le contrôle des forces françaises déployées au nord du Mali.

Dans un communiqué reçu ce mercredi à Alakhbar, Aqmi dit avoir utilisé deux fois au cours de ce mois de novembre des missiles Grade pour frapper l’aéroport de Tombouctou malgré le renforcement des mesures de sécurité.

Al-Qaïda a diffusé en même temps des images de ses combattants plaçant des missiles Grade.

Peur sur la ville

Cette dernière attaque a coïncidé avec la visite à Tombouctou d’une délégation des Nations unies en compagnie des ambassadeurs du Norvège et du Danemark à Bamako et du ministre malien de la Justice, ont rapporté des sources locales à Alakhbar.

Aqmi a par ailleurs menacé de mener de nouvelles attaques contre les positions des forces françaises au nord du Mali.

Après la diffusion d’une vidéo qui montre des combattants du groupe terroriste AQMI entrain de poser de s’appuyer sur des roquettes en direction de la ville, c’est la peur qui a envahi les populations. A Tombouctou, la menace terroriste est prise très au sérieux et les habitants gardent toujours le souvenir du passage douloureux de ces groupes.

A.M.C

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